Intransigeance

« Or, c’est déjà approuver l’erreur que de ne pas y résister, c’est étouffer la vérité que de ne pas la défendre. »

Félix III, 48ème Pape (483-492)

Transiger sur la Vérité, c’est la trahir. Rappelons-donc, encore et encore :

La France est Chrétienne.
Et rien d’autre.

Patriotisme, Héroïsme et Sainteté Chez Sainte Jeanne d’Arc

Jeanne d'Arc représentation en trompe l'oeil

« Sainte Jeanne d’Arc, Sainte de la Patrie, Priez Pour Nous et Protégez la France ! »

Le dévouement de l’homme à son pays est donc une vertu morale ; et il n’est peut-être pas inutile de le proclamer plus haut que jamais, à une époque où ce sentiment court risque de s’affaiblir avec tant d’autres instincts légitimes du cœur humain ; où il se trouve des écrivains qui sont de tous les pays, excepté du leur ; où, à force de s’étendre, le lien social finit par se relâcher ; et où le culte exagéré des intérêts matériels menace directement l’esprit de sacrifice. Il n’est, dis-je, pas inutile de rappeler à quelle profondeur l’amour de la patrie avait jeté ses racines dans le cœur du monde païen.

Mais il en a été de cette vertu morale comme de toutes les autres. Le Christianisme les a purifiées, ennoblies, transfigurées. Sans méconnaître ce que la nature humaine a de vrai et de bon, il l’a élevée au-dessus de la terre, pour chercher en Dieu lui-même le principe et la fin de notre activité morale. Sur l’ordre purement humain, il est venu greffer un autre ordre d’idées et de sentiments, l’ordre surnaturel. Il a tourné l’homme vers Dieu, pour que l’homme reçût de ce foyer immortel le rayon de la grâce qui illumine sa vie, la pénètre et la transforme. Par là, nos actes et nos facultés ont pris une direction plus haute ; et il s’est opéré une ascension de tout notre être vers l’infini. Sous cette influence souveraine, la raison, touchée de la grâce et initiée par elle à la révélation, est devenue la foi ; le désir du bonheur, qui nous est inné, s’est changé en vertu sous le nom d’espérance ; la sympathie naturelle pour nos semblables a revêtu les formes célestes de la charité ; le sentiment de notre dépendance vis à vis de l’Être suprême a fait place à cet admirable mélange de défiance de nous-mêmes et de confiance en Dieu qu’on nomme l’humilité. Bref, l’homme moral est sorti des mains du Christ, agrandi et perfectionné, présentant sa face au ciel, d’où lui arrivent une lumière et une force supérieures pour son activité terrestre ; et c’est dans cette transfiguration complète des vertus naturelles par la grâce que consiste la sainteté.

Or, Messieurs, la vertu de dévouement s’est élevée dans Jeanne d’Arc à cette hauteur surnaturelle. Non, n’espérez pas comprendre l’héroïne, si vous n’étudiez la sainte. C’est au-dessus de la terre, par-delà les mobiles d’une activité purement humaine, que la sublime enfant a puisé son héroïsme ; et quand je cherche à travers sa prodigieuse carrière ce qui la remplit et l’explique, je trouve que la foi a été le principe et l’âme de toute sa vie.

Oui, la foi, la soumission à la volonté de Dieu, le désir de l’accomplir en toutes choses, au péril de la vie, et sans autre crainte que celle de ne pas la remplir jusqu’au bout et avec une entière fidélité, voilà le mobile des actions de Jeanne d’Arc. Par là son héroïsme dépasse la sphère de la vie civile, pour entrer dans l’ordre de la sainteté. Je le sais, telle n’est pas l’idée que plusieurs se sont faite de la pieuse jeune fille. On s’est plu quelquefois à, nous la représenter comme une sorte d’amazone entraînée sur les champs de bataille par son humeur guerrière, et s’échauffant au bruit des combats dont elle aurait entrevu la lointaine image dans les rêves d’un esprit exalté. Ce sont là des tableaux de fantaisie qui s’évanouissent devant la réalité des faits. Ni les goûts personnels de Jeanne, ni ses aspirations ne répondaient au rôle que la Providence l’avait appelée à Jouer : « Et certes, disait-elle, j’aimerais bien mieux filer auprès de ma pauvre mère, car ce n’est pas mon état ; mais il faut que j’aille et que je le fasse, parce que Messire veut que je fasse ainsi… Et plût à Dieu, mon Créateur, que je m’en retournasse, quittant les armes, et que je revinsse servir mon père et ma mère, gardant leurs troupeaux avec ma sœur et mes frères, qui seraient bien aises de me voir ! »

Ce n’est pas même au sentiment patriotique, pourtant si vif dans cette belle âme, qu’il faut demander la raison suprême de sa conduite. Ses répugnances devant la simple perspective de sa mission montrent assez qu’elle se déterminait par des motifs encore plus élevés. « Non, ajoutait-elle, avec cet accent de sincérité qui éclate dans toutes ses paroles, j’eusse mieux aimé être tirée à quatre chevaux que de venir en France sans la volonté de Dieu. » Tant il est vrai que, pour trouver la clef de cette vie extraordinaire, on a besoin de la chercher dans un principe supérieur aux affections et aux intérêts terrestres. Ce principe suprême et régulateur, nous l’avons dit, est celui-là même qui anime et dirige la vie des saints : le désir de répondre à la grâce divine, quoiqu’il en coûte, dût-il en résulter le sacrifice de la vie.

Extrait de : Panégyrique de Jeanne d’Arc, Prononcé dans la Cathédrale d’Orléans le 8 Mai 1867, par Mgr Charles-Émile Freppel.

« Le dévouement de l’homme à son Pays est une vertu morale », « risque d’affaiblissement du patriotisme », « l’Esprit de Sacrifice menacé par le matérialisme », « le Christianisme a ennobli les Vertus Morales », « homme moral est sorti des mains du Christ, agrandi et perfectionné », « héroïsme dépassant la sphère de la vie civile », « la soumission et fidélité à la volonté de Dieu anime et dirige la vie des Saints »…

Tant de choses à retenir, tant de leçons à appliquer…

Et comme beau modèle, la plus Française de toutes les Saintes, Jeanne d’Arc.

Laïcité ? Non Merci !

« De toutes manières, l’heure présente exige des croyants qu’avec toutes leurs énergies ils fassent rendre à la doctrine sociale de l’Église son maximum d’efficience et son maximum de réalisations.

C‘est se faire illusion de croire, comme certains, qu’on pourrait désarmer l’anticléricalisme et la passion anticatholique en restreignant les principes du catholicisme au domaine de la vie privée : cette attitude «minimiste» [minimaliste] ne ferait au contraire que fournir aux adversaires de l’Église de nouveaux prétextes.

Les catholiques maintiendront et amélioreront leurs positions selon la mesure du courage qu’ils mettront à faire passer en actes leurs convictions intimes, dans le domaine entier de la vie, publique autant que privée. »

Extrait de : Lettre du Pape Pie XII à M. Charles Flory Pour la XXXIVe Semaine Sociale de France, 18 Juillet 1947.

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Ne nous laissons plus duper par la soi-disante laïcité bienveillante de la république. Il ne s’agit là que de l’artifice utilisé par l’anti-France pour anéantir l’identité Chrétienne de notre Pays.

Ayons du courage comme nous le demande le Pape XII, et ne laissons pas les « squatteurs » qui occupent la France nous imposer leur dictature idéologique.

Et la prochaine fois que l’on vous demandera d’acquiescer au sacro-saint principe de laïcité, répondez courtoisement, mais fermement :

Laïcité ? Non Merci.
La France est Chrétienne !

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