Le Sacré-Cœur, Salut de la France et du Monde

Sacré-Cœur que votre règne arrive adveniat regnum tuum drapeaux

Cor Jesu Sacratissimum
Adveniat Regnum Tuum

Cœur Sacré de Jésus Que Votre Règne Arrive !

Le Cœur Sacré de Jésus doit régner sur toute la Terre.
Son culte est d’ailleurs universel : Brésil, Portugal, Italie, Canada Français, Belgique… (cliquez pour voir des illustrations).

Le Sacré-Cœur, Salut du Monde et de la France

7ème et dernière partie. Le début se trouve ICI.

Des exemples de la dévotion internationale au Sacré-Cœur (Brésil, Portugal, Italie, Canada Français, Belgique) en milieu de page (faites défiler).

Sacré-Cœur Salut de la France et du Monde

Sacré-Cœur Salut de la France et du Monde, Que Votre Règne Arrive !
Bannière de la Chapelle Jeanne d’Arc de la Basilique de Montmartre.

Or, tel est le spectacle que la France donne aujourd’hui à Montmartre. Elle y déclare qu’elle veut rester Chrétienne. Aussi, à ceux qui vous demandent : Quæ est ista religio [que signifie cette cérémonie] ? répondez : Certes, ce n’est pas l’idéal, mais c’est un acheminement vers l’idéal. Ce n’est pas le plein épanouissement social de la vie Chrétienne, mais c’est un tressaillement puissant de cette vie, qui finira bien, comme toutes les forces grandissantes, par emporter toutes les résistances ; ce n’est pas encore la royauté officielle du Christ sur notre pays, mais c’est le plébiscite imposant qui la réclame et qu’il faudra bien écouter un jour.

Vous voyez maintenant, messieurs, pourquoi je vous disais que ce jour serait un jour béni, une date dans l’histoire religieuse de notre temps. Montmartre est la montagne du salut. Montmartre est le berceau d’une nouvelle France, qui sera plus glorieuse que l’ancienne, si elle est plus unie au Cœur de son Roi. Montmartre est le nid d’aigle en plein vent où se renouvellera la jeunesse de notre peuple, comme se renouvelle la jeunesse des aigles.

Et c’est bien ainsi que tous l’entendent, amis et ennemis. Tous les regards sont à cette heure fixés sur la colline de Montmartre, les uns rayonnant d’amour et d’espérance, les autres chargés de haine et d’effroi, et j’allais presque dire, tous, regards de haine ou d’amour, guidés par la même foi. Car il y a une sorte de foi, une intuition étrange qui naît de la haine. Les ennemis de Dieu sentent d’instinct que de Montmartre sortira le salut de notre pays et par suite leur défaite. Aussi rien de ce qui s’y passe ne leur est indifférent. J’en trouve la preuve dans un fait qui a passé inaperçu parmi nous, mais qui a ému les esprits à l’étranger.

Il y a douze jours, la statue du Sacré-Cœur placée au-dessus du grand portail de cette église, où elle était mal assujettie, s’est effondrée durant la nuit et est venue se briser sur le sol. Or, chez un peuple voisin, on a gravement commenté ce fait. On y a vu l’augure que le Sacré-Cœur abandonnait et repoussait la France. Cette interprétation superstitieuse et jalouse d’un accident tout naturel et insignifiant n’est pas pour nous déplaire. Elle nous prouve que, à l’étranger, on croit à un pacte solennel entre le Cœur de Jésus et la France, pacte qui n’est pas rompu, mais que l’on voudrait bien voir dénoncer par le Ciel.

Ne craignons pas cette rupture, messieurs ; chaque année, au contraire, resserre nos liens avec le Cœur de Jésus. Chaque année, quelques pierres s’ajoutent au monument invisible que la France lui élève dans son âme, comme au monument matériel qu’elle lui construit sur cette colline. Je ne sais, mais il me semble que les deux monuments seront achevés en même temps, et que le jour où le dôme immense, rejetant ses échafaudages, apparaîtra entouré de ses jeunes coupoles comme un gigantesque bouquet de fleurs blanches, ce jour-là, la France pourra offrir au Ciel, dans son cœur à jamais converti, d’autres fleurs, bouquet de foi et d’amour qui chassera les miasmes d’impiété répandus dans l’air. Hâtez ce jour, messieurs, hâtez-le en contribuant à l’achèvement de ce dôme. Quelle joie si nous pouvions le voir, l’an prochain, briller au soleil, vaste bouton de lis, et, dominant de sa blancheur immaculée les fêtes nationales et internationales qui s’apprêtent, montrer au monde que la France sait faire plus grand pour son Dieu que pour ses plaisirs.

Drapeau National du Sacré-Cœur de Montmartre

Drapeau National du Sacré-Cœur. Souvenir de la Basilique de Montmartre.

Dans l’encyclique Annum Sacrum, par laquelle il a ordonné cette consécration, le Souverain Pontife compare le salut qu’il en attend à la paix et au triomphe de l’Église qui suivirent la victoire de Constantin, et il nous montre comme signe de ralliement et d’espérance l’étendard du Sacré-Cœur.

Ah ! ne le perdons pas de vue, dans la suprême bataille qui s’engage, ce nouveau Labarum, qui sera le salut du monde et de notre pays. Saluons dans ses plis la royauté du vrai Roi de France, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Pour chasser l’Attila moderne, l’anarchie, il nous offre mieux que sainte Geneviève, le Sacré-Cœur ! Pour chasser le cosmopolitisme impie qui ne combat la France que pour vaincre Dieu, il nous offre mieux que Jeanne d’Arc, le Sacré-Cœur ! Ah ! puisse bientôt la France arborer ce divin Cœur dans ses étendards militaires !

En attendant ce jour, qu’il flotte, le drapeau sacré, sur les hauteurs de Montmartre ! Qu’il flotte éperdu dans l’azur, frémissant à tous les vents du ciel, attirant tous les regards de la terre, dominant les monuments de la grande ville comme la cloche qui chante à ses côtés en domine tous les bruits !

Garde-le bien, ô Paris, ce drapeau qui t’est confié par la France ; garde-le sur cette colline comme sur une hampe gigantesque ; garde-le comme un bon soldat, d’une main qui ne tremble pas. Garde-le : il te gardera, et avec toi la France et le monde.

Ainsi soit-il.

Extrait de : Le Sacré-Cœur, Salut du Monde et de la France, Discours Prononcé le 18 Juin 1899 en la Basilique de Montmartre par le Chanoine Stéphen Coubé (S.J.).

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Le Culte du Sacré-Cœur dans le Monde :
Brésil, Portugal, Italie, Canada Français, Italie

Sagrado Coração de Jésus, Venha a Nós o Vosso Reino !

Sagrado Coraçao de Jesus venha a nós o vosso reino

Sagrado Coração de Jesus, venha a nós o vosso reino !


Sacro Cuore di Gesù Benedite l’Italia

Sacro Cuore di Gesù benedite l'Italia - In Hoc Signo Vinces
Sacré-Cœur de Jésus Bénissez l’Italie – Par Ce Signe Tu Vaincras !

« Sacro Cuore di Gesù benedite l’Italia
In Hoc Signo Vinces. »

Dio Patria Famiglia - Coraggio E Speranza cartolina
Dio, Patria, Famiglia – Coraggio E SperanzaCartolina, Carte postale.

CORAGGIO E SPERANZA

Dio, Patria, Famiglia

DIO, PATRIA, FAMIGLIA : sono tre che riassumono in sè tutti i doveri e tutti i diritti del buon cittadino e che debbono formare la regola invariabile di tutti i pensieri e di tutte le azioni del cittadino medesimo.

Senza Dio non c’ è alcuna vera nobiltà di aspirazioni, non c’ è nell’ anima umana che lo sconsolato deserto del nulla. Senza Patria non e’ è alcun palpito d’amore, alcuna vera grandezza di sentimenti, di entusiasmi, di ideali. Senza Famiglia non c’ è alcuna ragione, alcuno scopo verso cui rivolgere tutte le energie, tutti i sacrifici, tutte le speranze per cui vibra, palpita, soffre e gioisce il cuore dell’uomo.
Senza Dio, senza Patria, senza Famiglia non c’è forma veruna di civiltà.

COURAGE ET ESPÉRANCE

Dieu, Patrie, Famille

DIEU, PATRIE, FAMILLE : ces trois mots résument en eux-mêmes tous les devoirs et tous les droits du bon citoyen et qui doivent former la règle invariable de toutes les pensées et actions de celui-ci.

Sans Dieu, il n’y a pas de vraie noblesse d’aspirations, il n’y a dans l’âme humaine que le désert inconsolable du néant. Sans patrie, il n’y a pas de palpitations du cœur, pas de véritable grandeur de sentiments, d’enthousiasmes, d’idéaux. Sans Famille, il n’y a aucune raison, aucun but vers lequel diriger toutes les énergies, tous les sacrifices, toutes les espérances pour lesquelles le cœur humain vibre, se bat, souffre et se réjouit.
Sans Dieu, sans Patrie, sans Famille, il n’y a pas de civilisation.

Dio protegga l'Italia - Sacro Cuore di Gesù, Confido in Voi - cartolina
Dio protegga l’Italia – Sacro Cuore di Gesù, Confido in Voi cartolina
Dio protegga l'Italia - Cuore di Gesù, Confido in Voi - cartolina
Dio protegga l’Italia – Cuore di Gesù, Confido in Voi cartolina

Cœur de Jésus, Notre Roi, Sauvez Notre Patrie, Le Canada Français

Cœur de Jésus notre Roi sauvez notre patrie la Canada Français 2
Timbre représentant Le CARILLON-SACRÉ-CŒUR,
Drapeau National des Canadiens Français.

Cœur Sacré de Jésus Protégez la Belgique

Cœur Sacré de Jésus protégez la Belgique
Cœur Sacré de Jésus protégez la Belgique.

Révolution et Contre-Révolution – Plinio Corrêa de Oliveira, Introduction

Plinio Corrêa de Oliveira
Plinio Corrêa de Oliveira (1908-1995)

« …L’étude de la Révolution et de la Contre-Révolution présente un intérêt qui dépasse de beaucoup ces objectifs limités.

Pour le mettre en évidence, il suffit de jeter un regard sur le panorama religieux offert par notre pays [Brésil]. Statistiquement la situation des catholiques est excellente : selon les dernières données officielles, nous constituons 94% de la population [en 1959. En 2020 ce chiffre est tombé à… 61%, ce qui confirme les craintes de de Mr Corrêa de Oliveira]. Si nous tous, catholiques, correspondions à ce que nous devrions être, le Brésil serait aujourd’hui une des plus admirables puissances catholiques nées au long des vingt siècles de vie de l’Église.

Pourquoi nous trouvons-nous donc si loin de cet idéal ? Qui pourrait affirmer que la cause principale de notre état actuel est le spiritisme, le protestantisme, l’athéisme ou le communisme ? Personne. La cause est ailleurs, impalpable, subtile, pénétrante comme s’il s’agissait d’une puissante et redoutable radioactivité. Tous sentent ses effets mais peu sauraient révéler son nom et son essence.

En énonçant cela, notre pensée se porte au-delà des frontières du Brésil, vers les nations hispano-américaines – nos sœurs si chères – et de là vers toutes les nations catholiques. Chez toutes, le même mal exerce son empire insaisissable et dominateur. Chez toutes, il produit des symptômes d’une grandeur tragique. En voici un exemple parmi d’autres : en 1956, dans une lettre adressée à S. Em. le cardinal Carlos Carmelo de Vasconcellos Motta, archevêque de Sao Paulo, à l’occasion de la Journée nationale d’action de grâce, S. Exc. Mgr Angelo Dell’Acqua, Substitut de la Secrétairie d’État, déclarait que, « en raison de l’agnosticisme religieux des États », « le sentir de l’Église (s’est) émoussé ou presque perdu dans la société moderne ». Quel ennemi a donc porté ce coup terrible à l’Épouse du Christ ? Quelle unique cause a produit ce mal, et tant d’autres, alliés et concomitants ? Comment la nommer ? Par quels moyens agit-elle ? Quel est le secret de sa victoire ? Comment la combattre avec succès ?

Il serait difficile, comme l’on voit, de trouver un thème de plus flagrante actualité.

* * *

Cet ennemi terrible a un nom : il s’appelle Révolution. Sa cause profonde est une explosion d’orgueil et de sensualité qui inspira, nous ne dirions pas un système, mais toute une chaîne de systèmes idéologiques. Du large accueil donné à ceux-ci dans le monde entier découlèrent les trois grandes révolutions de l’histoire de l’Occident : la pseudo-Réforme, la Révolution française et le communisme.

L’orgueil conduit à la haine de toute supériorité et, par conséquent, à l’affirmation que l’inégalité est un mal en soi, sur tous les plans, même et principalement sur les plans métaphysique et religieux. C’est l’aspect égalitaire de la Révolution.

La sensualité tend d’elle-même à renverser toutes les barrières. Elle ne tolère aucun frein et mène à la révolte contre toute autorité et toute loi, divine ou humaine, ecclésiastique ou civile. C’est l’aspect libéral de la Révolution.

Ces deux aspects, qui présentent en dernière analyse un caractère métaphysique, paraissent souvent contradictoires, mais se rejoignent dans l’utopie marxiste d’un paradis anarchique où une humanité hautement évoluée et « émancipée » de toute religion vivrait dans un ordre profond sans autorité politique, et dans une liberté totale dont ne découlerait aucune inégalité.

La pseudo-Réforme fut une première révolution. Elle implanta l’esprit de doute, le libéralisme religieux et l’égalitarisme ecclésiastique, à des degrés d’ailleurs variés dans les différentes sectes auxquelles elle donna naissance. Lui emboîta le pas la Révolution française, qui fut le triomphe de l’égalitarisme dans deux domaines : dans le domaine religieux, sous la forme de l’athéisme, spécieusement dénommé laïcisme; et dans la sphère politique, par la fausse maxime selon laquelle toute inégalité est une injustice, toute autorité un danger, et la liberté le bien suprême.

Le communisme est la transposition de ces maximes dans le domaine social et économique.

Ces trois révolutions forment les épisodes d’une seule Révolution à l’intérieur de laquelle le socialisme, le liturgicisme [mouvement liturgique poussé à l’excès], la « politique de la main tendue », etc., sont des étapes de transition ou des manifestations atténuées.

Il est clair qu’un processus d’une telle profondeur, d’une telle envergure et d’une telle durée ne peut se développer sans embrasser tous les domaines de l’activité humaine, comme la culture, l’art, les lois, les coutumes et les institutions.

Extrait de : Révolution et Contre-Révolution, par M. Plinio Corrêa de Oliveira (Edition Française, 1997 – TFP).

Pour en savoir plus sur Plinio Corrêa de Oliveira rendez-vous sur le site internet de Tradition Famille Propriété TFP (chaîne youtube).