Athéisme et Péril Social – Mgr Dupanloup (4)

Portrait dessin de Mgr Dupanloup

Mgr Dupanloup (1802-1878), Évêque d’Orléans.

La Vrai Doctrine Chrétienne Relativement à la Providence.

« De toutes les perfections infinies de Dieu, dit Bossuet, celle qui a été exposée à des contradictions plus opiniâtres, c’est sans doute cette Providence éternelle qui gouverne les choses humaines. Rien n’a paru plus insupportable à l’arrogance des libertins, que de se voir continuellement observés par cet œil toujours veillant de la Providence divine. Il leur a paru, à ces libertins, que c’était une contrainte importune de reconnaître qu’il y eût au ciel une force supérieure qui gouvernât tous nos mouvements, et châtiât nos actions déréglées avec une autorité souveraine. Ils ont voulu secouer le joug de cette Providence qui veille sur nous, afin d’entretenir dans l’indépendance une liberté indocile, qui les porte à vivre à leur fantaisie, sans crainte, sans retenue et sans discipline. Telle était la doctrine des Épicuriens, laquelle, toute brutale qu’elle est, tâchait de s’appuyer sur des arguments tirés de la distribution des biens et des maux. […] c’est l’effet des lois naturelles ! »

Mais cette réponse n’explique rien.

La question reste tout entière : Pourquoi le Dieu bon, auteur du monde et des lois de la nature, a-t-il établi un monde et des lois dont l’humanité devait tant souffrir ? Cette question est pour vous absolument insoluble. Il faut dire comme nous, ou vous jeter dans le fatalisme comme vous le faites, et vous plonger en cet abîme de l’athéisme, dont Bossuet disait que c’est mettre son repos dans une fureur qui ne trouve presque point de place dans les esprits : et alors les absurdités où vous tombez deviennent insoutenables, vous suivez l’une après l’autre d’incompréhensibles erreurs, et descendez au-dessous du paganisme lui-même.

Sans doute, je l’ai dit, l’antiquité païenne, en conservant une certaine tradition de ces grands dogmes de la Providence et de la justice divine, était loin de les entendre et d’en pénétrer les saintes obscurités aussi bien que nous pouvons le faire aujourd’hui, dans la pleine lumière du Christianisme.

Toutefois le haut bon sens des anciens leur faisait voir que Dieu, Créateur et Souverain Maître, peut sans injustice, dans cet ordre du monde, mélangé pour tous de biens et de maux, envoyer des maux sur un peuple ou sur une famille, à la suite de quelque grand forfait commis par leur chef ; que ces grands coups, dont frappe quelquefois la justice divine, ont ce but très haut et cet effet très-digne de Dieu, d’imprimer aux hommes une plus grande horreur des grands crimes, quand ils voient le mal vengeur se précipiter à la suite, et s’étendre quelquefois sur tout un peuple, ou sur plusieurs générations dans la famille du coupable.

Les anciens pouvaient entrevoir aussi quelque chose des dédommagements et des récompenses, par lesquels Dieu couronne, dans une vie meilleure, le mérite de la résignation et de la patience. Mais que nos lumières à nous, Chrétiens, sont plus vives, et combien, dans le splendide horizon du dessein total de la Providence, que le Christianisme nous découvre, ces grands et difficiles problèmes de la justice divine, reçoivent pour nos esprits un éclaircissement plus parfait !

Saint joseph apprenez-nous à supporter les épreuves

Saint joseph
Apprenez-nous à supporter toutes les épreuves de la vie et à tenir notre cœur toujours soumis à Dieu.
(Père Isidore de Isolani)

Le Christianisme nous éclaire d’abord sur la suprême grandeur de Dieu, et sur la culpabilité de l’homme, lorsqu’il ose s’attaquer à une majesté si haute ; et quand notre apparente innocence se trouve enveloppée dans ces terribles châtiments publics envoyés pour punir les crimes des hommes, chacun de nous peut convenir sans peine qu’il n’y a rien, dans la part qu’il a de ces châtiments, qui surpasse les expiations et les épreuves dont il a lui-même besoin ; et nous disons : Si quelqu’un se croit ici de meilleure condition que ses frères, qu’il se lève et jette la pierre aux autres.

Et de plus, quand le Chrétien se place à ces grands et lumineux points de vue que la foi lui offre : sa destination à une immortelle félicité ; sa vie ici-bas, imperceptible point dans la durée totale d’une existence qui ne doit point avoir de terme, courte épreuve de quelques jours destinée à lui faire mériter, par le noble et laborieux exercice de la vertu, des trésors de gloire et d’impérissable félicité ; combien alors la mystérieuse question du mal physique s’illumine à ses yeux, et comme l’éternelle récompense qui doit couronner bientôt une vie humble, résignée, vertueuse et souvent devenue meilleure par la souffrance même, lui paraît compenser surabondamment tout ce qu’il peut souffrir de maux sur la terre !

C’est ce que voyait, par le profond regard de sa foi et de sa haute intelligence du Christianisme, l’apôtre saint Paul, quand il s’écriait : « Non, toutes les souffrances et tous les labeurs de ce monde ne sont pas dignes d’être mis en comparaison avec cette gloire céleste qui brillera un jour en nous. » 

Et c’est ce que voyait aussi le grand génie chrétien de Bossuet, quand il disait : « Par conséquent, ô homme de bien, si parmi tes afflictions il t’arrive de jeter les yeux sur la prospérité des méchants, que ton cœur n’en murmure point ; car la prospérité des méchants ne mérite pas d’être désirée. Si cependant le fardeau de tes malheurs s’augmente, ne te laisse pas accabler ; et reconnais, dans la douleur qui te presse, la main de Dieu qui te guérit ! Enfin si tes forces se diminuent, soutiens ton courage abattu, par l’attente du bien que l’on te propose, qui est la bienheureuse immortalité. »

Dieu cache une grâce dans la douleur des épreuves

Dans les épreuves que Dieu envoie, il y a toujours une grâce caché dans le douleur. (Mgr de Lagrange, 1827-1895, Évêque de Chartres)

Je le dirai donc à ceux qui se révoltent contre la Providence et la justice divine : Vous croyez vous insurger contre un juge : vous vous révoltez contre un père. Ce n’est pas seulement la crainte salutaire, c’est l’espérance aussi que vous repoussez, l’espérance consolatrice, soutien de la vie. Le Dieu juste, Jéhovah, est le Dieu qui punit les coupables, mais il est aussi le Dieu qui éprouve et récompense les justes, et qui accueille les repentants, le Dieu qui console, le Dieu qui bénit. Sans doute, notre Dieu est l’arbitre de la vie et de la mort, mais il est le Dieu de la vie. Dieu n’a pas fait la mort, dit l’Écriture, et il ne se réjouit pas en la ruine de ses créatures. Dieu a créé toutes choses pour qu’elles fussent ; et il a fait guérissables toutes les nations de la terre ; » et quant à la mort, c’est le péché qui l’a introduite dans l’humanité ; mais c’est Jésus-Christ, Sauveur et Libérateur du monde, qui nous en délivre ; il sauve nos âmes par sa grâce, et même nos corps par la résurrection glorieuse. Et si les maux publics que sa main envoie aux méchants atteignent aussi les bons, c’est que, châtiments pour les uns, ils sont épreuves pour les autres : et toujours il faut les accepter avec soumission de sa justice et de sa bonté, comme il les donne ; châtiments ou épreuves, il ne tient qu’à nous de les tourner en mérites et de les changer en biens, de même que la Providence tire le bien du mal, dans le gouvernement du monde.

C’est ce que disait avec une énergique précision saint Jérôme : « Des deux, choisissez ce qui vous conviendra ; si vous êtes juste, c’est une épreuve ; si vous êtes pécheur, c’est une expiation. » Et il ajoutait : « Vous vous plaignez injustement ; vous souffrez moins que vous ne méritez. »

Extrait de : L’Athéisme et le Péril Social, par Mgr Félix Dupanloup. 1866.

Les Septante Paroles de Jeanne d’Arc, Recueillies et Commentées par M. l’Abbé Le Nordez – 7ème et 8ème Paroles

Sainte Jeanne d'Arc avec armure et étendard

Sainte Jeanne d’Arc priez pour nous et sauvez la France.

VII

« Je n’ai demandé à mes voix d’autre récompense finale que le Salut de mon âme. »

Il y avait longtemps que Jeanne pensait ainsi. Au milieu de toutes ses épreuves, soit dans la paix, soit dans la guerre, sauver son âme était son but dernier.

En ces temps, les pensées d’en haut avaient dans les esprits une place qui a beaucoup diminué. Dans toutes les classes de la société, les enseignements de la Foi exerçaient sur les âmes une influence maîtresse. Elles étaient l’essence même des convictions, le dernier mot des principes, et si, dans le détail, on s’écartait trop souvent des règles de la morale chrétienne, encore est-il que la vie de tous offrait un caractère général de christianisme.

Souvent, dans la manière dont les fautes étaient commises, on trouvait je ne sais quelles réserves qui montrent bien que ceux qui les commettaient ne se soustrayaient pas entièrement à l’influence des idées religieuses.

Au moins le remords venait-il bientôt établir que, si les passions avaient un instant entraîné le cœur, une fois le calme revenu la religion reprenait en partie ses droits. Elle rentrait dans l’âme, comme un maître momentanément dépossédé rentre en son domaine par la force même du droit et des coutumes.

— Nous n’en sommes plus là. Nul esprit impartial et réfléchi ne sera tenté de s’en réjouir. Il est visible qu’une société ne peut que perdre beaucoup à cette diminution de la vivacité des croyances en ceux qui la composent.

Le jour où les hommes, oubliant leur destinée immortelle, ne s’attachent alors qu’aux choses du temps et ne travail lent plus que pour acquérir ce qui passe au lieu de ce qui demeure, les caractères s’affaiblissent : c’est qu’ils ont perdu un de leurs plus solides sou- tiens. La vie se rétrécit dans la mesure où diminue le but même qui l’inspire et l’anime.

— Une mère de famille doit veiller à ne laisser point s’éteindre dans l’âme de ses enfants le flambeau de la vie présente, cette lumière qui vient d’en haut et jette sur notre existence d’ici-bas un jour si fort et si salutaire. Beaucoup de mères n’ont plus la sage pensée d’agir ainsi. Les grandes vérités, les mots d’éternité et de salut de l’âme ont à leurs yeux je ne sais quelle tristesse importune. Elles tâchent de n’y songer jamais et jugent inopportun d’y faire penser leurs enfants. Quelle force cependant elles leur assureraient et quelles garanties contre l’avenir, en leur inculquant profondément ne fût-ce que ce seul principe, cette seule parole de Jeanne d’Arc : « Je n’ai demandé d’autre récompense finale que le salut de mon âme ! »

Statue de Jeanne d'Arc par Vézien ossuaire de Douaumont

Jeanne d’Arc par Élie-Jean Vézien, Ossuaire de Douaumont (Meuse).

VIII

« Savez-vous être en la grâce de Dieu ? », lui demanda un de ses juges. — « Si je n’y suis, Dieu m’y mette ; si j’y suis Dieu m’y garde. Je serais la plus dolente [malheureuse] du monde si je savais ne pas être en la grâce de Dieu. »

Le souci élevé du salut de son âme produisait naturellement en Jeanne une exquise délicatesse de conscience. Aussi ses juges ne purent, par ce côté, hasarder contre elle la moindre accusation.

Leur perversité toutefois tenta de la surprendre en ses paroles en se faisant contre elle une arme de son innocence même.

— « Savez-vous être en la grâce de Dieu ? » lui demandent-ils. — Le piège était habilement dressé. Si Jeanne répond qu’elle se sait en la grâce de Dieu, on l’accusera de présomption. Si son humilité lui fait déclarer le contraire, elle s’avoue coupable et justifie d’avance les accusations dont on l’accable.

Jeanne fit preuve, en la circonstance, de cette vivacité d’esprit qu’elle possédait à un si haut degré et qui tant de fois mit en déroute les ruses de ses ennemis. — « Si je n’y suis, Dieu m’y mette ; si j’y suis, Dieu m’y garde ! » — C’était remettre sa cause et son jugement entre les mains de Celui qui seul est « le juste Juge ».

Puis elle ajoute ce touchant propos : « Je serais la plus dolente du monde, si je savais ne pas être en la grâce de Dieu. » — « Je serais la plus dolente du monde. » Jeanne a toujours un tour de phrase à elle propre ; et elle dit à sa seule manière ce qui est dans l’esprit de beaucoup d’autres.

« Je serais la plus dolente, » expression touchante de la délicatesse de cette conscience angélique. Quand la vue du bûcher lui fera peur, elle dira la grande douleur qu’elle ressent des « torts et engravances qu’on lui fait ». Mais avec cela, ce qui lui ferait le plus grand mal et la rendrait « la plus dolente du monde », ce serait d’avoir offensé Dieu.

Heureuse la jeune fille qui s’inspire des mêmes sentiments ; heureuses les familles, heureuses les sociétés où les âmes subissent encore le charme mystérieux de la beauté d’une âme pure et s’attristent de tristesse grande, et sont « dolentes » plus que de toute chose de ne se point sentir « en la grâce de Dieu » !

Rien ne vaut cela pour le bien et la dignité de la vie, rien n’y supplée. En vain ceux qui conduisent les hommes demandent-ils aux lois l’efficace répression des crimes : ils n’ont fait que bien peu de chose, si les cœurs ne sont atteints par le regard de Dieu même, auquel rien n’échappe.

Extrait de : Les Septante Paroles de Jeanne d’Arc, Recueillies et Commentées par M. l’Abbé Le Nordez. Publié en 1899.

La Piété par Mgr de Ségur

Image pieuse de la Maison Bouasse-Lebel.

La vraie Piété est une grande richesse. Elle cache des biens au-dessus de ce monde : la grâce de Dieu, son amitié, ses bénédictions et la vie éternelle.

Mgr Louis-Gaston de Ségur (1820-1881).

Perles de la Dévotion au Cœur de Jésus : Les Images (Fin)

III. Les Vendéens

Chapelle des Martyrs les Lucs sur Boulogne Vendée

Chapelle des Martyrs aux Lucs-sur-Boulogne (Vendée).

Transportons-nous près de la chapelle, aujourd’hui restaurée, de N. D. des Lucs, dans la Vendée militaire. Là passait, le 28 février 1794, une des bandes infernales, commandée par Haxo et qui cherchait à surprendre Charette dans son quartier général de Legé. Les habitants des Lucs s’étaient distingués par leur indomptable énergie à défendre leurs autels et leurs foyers. Les Bleus devaient cruellement leur faire expier tant d’audace et, le jour même ci-dessus indiqué, ils égorgèrent de sang-froid 425 victimes dont plus d’un tiers étaient des enfants de moins de quinze ans, quelques-uns au berceau. Un mois après, le catalogue en fut dressé avec soin par le Curé même de la paroisse.

Or, en 1863, leurs ossements précieux ont été découverts encore enlacés du scapulaire du Sacré Cœur et du Rosaire dont ces vaillants chrétiens s’étaient servis pour murmurer leurs dernières prières. Quelques-unes des balles qui les avaient frappés se trouvaient aussi mêlées à leurs cendres.

On sait d’ailleurs que les Vendéens, à l’exemple de leurs illustres chefs, combattaient toujours l’image du Sacré Cœur sur la poitrine et le Rosaire au cou.

IV. Une Guérison

Nous lisons dans le Messager du Cœur de Jésus : Le 9 janvier 1896, une lettre venue du Monastère des Bénédictines de la Rochette (Rhône) nous racontait une de ces conversions étonnantes, dues à l’influence secrète mais victorieuse de l’image bénie du Cœur de Jésus. La voici :

« Une jeune fille de quinze ans, d’une famille peu chrétienne, attaquée depuis six mois d’une maladie de poitrine, sans espoir de guérison, refusait obstinément de recevoir les derniers sacrements. M. le Curé de sa paroisse avait été plus d’une fois renvoyé sans qu’il lui fût même permis de voir la jeune fille, élevée dans une école laïque. Les pressantes sollicitations des personnes pieuses qui la visitaient, recevaient un non formel au sujet de la confession. Depuis deux mois environ de nombreuses prières sollicitaient cette conversion si désirée.

Il y a près d’un mois nous eûmes la pensée de faire suspendre près de son lit un tableau du Sacré Cœur, nous souvenant de la promesse de Notre Seigneur : « Je bénirai les maisons où cette image sera exposée. » Nous promîmes en même temps de transmettre au Messager du Cœur de Jésus le résultat de notre démarche si nous étions exaucées.

Et voici que le 3 janvier, premier vendredi du mois, la jeune fille, après une crise de révolte à la pensée de se confesser, à tout à coup dit à sa sœur d’aller chercher M. le Curé ; et le soir même à sept heures elle s’est confessée et a reçu la sainte comnunion ; depuis ce jour elle est plus calme.

Action de grâces et gloire au Sacré-Cœur !

Aimé soit partout le Sacré-Cœur de Jésus

Aimé soit partout le Sacré-Cœur de Jésus. (100 j. d’ind.)

V. Un Retour

Voici un trait arrivé au Canada en 1872, qui prouve combien est bon et miséricordieux le Cœur de Jésus.

« Un homme déjà avancé en âge était demeuré depuis plus de 30 ans éloigné des sacrements. A l’indifférence pour ses devoirs religieux, il joignait une aversion et une sorte de haine pour les prêtres. Toujours il cherchait l’occasion d’en dire du mal ou de les tourner en dérision, eux et leur saint ministère. Depuis bien des années sa pieuse famille adressait des supplications au ciel sans pouvoir obtenir ce qu’elle désirait si ardemment. Une vertueuse parente, ange de piété, conçoit un jour le projet de tenter un suprême effort auprès du Cœur de Jésus qu’elle aimait tendrement. Elle court à l’église, fait bénir une image du Sacré Cœur, retourne toute joyeuse chez elle et cache habilement l’image dans les vêtements du pauvre pécheur. Elle fait ensuite commencer plusieurs neuvaines dans diverses communautés ; puis, quand elle juge que le Cœur du bon Maître est tout à fait gagné, elle mande un prêtre et lui ménage une entrevue avec la brebis égarée qu’elle veut ramener au bercail.

Le Divin Cœur n’a pas coutume de faire les choses à demi : le triomphe fut complet, miraculeux. Le pécheur qui depuis tant d’années ne pouvait souffrir la vue d’un prêtre accueille avec empressement celui-ci. Il se confesse avec d’admirables sentiments de repentir et de foi. Depuis on fut presque obligé de modérer ses pieux désirs et son zèle pour la prière et les œuvres de la religion. Quelques jours après sa conversion, quelqu’un se hasarda à parler contre les prêtres en sa présence, mais ce malheureux visiteur comprit bientôt qu’il s’adressait mal et qu’il fallait se taire. La famille est au comble de la joie et le nouveau converti ne sait comment témoigner sa reconnaissance au Cœur de Jésus qui l’a tiré de l’abîme et qu’il aimera et bénira à jamais. »

Abbé Berlioux.

Extrait de : Perles de la Dévotion au Cœur de Jésus, 1902.