Règne de Saint Louis, Règne de Dieu par la Charité

Amour de Saint Louis pour les pauvres aumônes

Amour de Saint Louis pour les pauvres, ses aumônes, ses fondations.
Monastère de la Trappe (Chocolaterie de N.D. d’Aiguebelle).

Jésus-Christ a dit : « Bienheureux ceux qui sont miséricordieux ! Bienheureux ceux qui sont doux ! » Et le prophète royal a chanté : « Souvenez-vous, Seigneur, de votre serviteur David et de toute sa mansuétude ». Mes Frères, saint Louis peut être offert à tous les siècles comme la plus parfaite expression de la véritable royauté chrétienne, de là royauté selon l’Évangile.

Le roi chrétien ne s’appartient pas à lui-même, il appartient à son peuple. Pour lui, gouverner, c’est servir ; régner, c’est répandre des bienfaits. Il donne, il donne toujours, et ne songe point à lui-même. C’est par cette bonté, c’est par cette libéralité qu’il est sur la terre l’image vivante du Père céleste.

Ah ! mille fois heureuse la nation gouvernée par un chrétien tel que Louis ! Quel sentiment exquis de respect, d’amour pour l’humanité, et surtout pour l’humanité souffrante ! Louis servait souvent de ses mains royales une foule de pauvres assis à sa table ; à l’exemple de Jésus, il leur lavait les pieds ; il se plaisait à soulager leurs plus hideuses infirmités, et il leur continuait même son amour par-delà cette vie. « J’ai grand’pitié des pauvres hommes occis, disait-il à son ami le sénéchal ; car je vois que nul n’est pour les morts, et que tous veulent être pour les vivants. »

Qu’ils sont beaux les pas du monarque qui parcourt ses États, visitant les plus humbles villages pour rechercher et secourir l’indigence ! « Les pauvres, disait cet enfant de l’Évangile, ce sont les soldats et les défenseurs de mon royaume ; il faut bien que je les paye à proportion de leurs services.» Plein de sollicitude pour ceux qu’il appelle les nourriciers de la patrie, il veille avec amour sur le sort de cette classe laborieuse qui féconde le sol par ses sueurs ; et, chose incroyable, il se charge de nourrir dans leur vieillesse tous les pauvres laboureurs de la France.

Par ses libéralités et par la toute-puissance de ses exemples, le royaume se couvre de charitables institutions. Chaque cité aura désormais son Hôtel-Dieu. Les siècles de refroidissement et d’égoïsme ne tarderont pas à venir. Le saint monarque y a pourvu. Ah ! que toutes les infortunes bénissent le souvenir de Louis ! Car, c’est du siècle de saint Louis que date en grande partie, parmi nous, le patrimoine attribué encore aujourd’hui au soulagement du malheur.

Mais ici encore, ô saint roi, votre vertu est une saine politique. « Malheur, a dit l’Esprit-Saint, malheur aux pasteurs qui se paissent eux-mêmes ! » Malheur au prince mercenaire qui trafique de son peuple et qui ne songe qu’à s’enrichir ! Il ne possédera jamais le seul trésor désirable pour un roi, l’estime et l’amour de ses sujets ; il sera en butte au mépris, et peut-être aux réactions violentes de son peuple.

Vous, ô Louis, vous recueillez en amour ce que vous semez en bienfaits ; et vous avez assuré à la couronne de France le plus précieux de tous les tributs et de tous les apanages, ce sentiment inconnu des autres peuples, cet amour filial de leurs maîtres qui éclatera désormais parmi les Français, qui pourra s’éclipser quelquefois, mais qui ne s’éteindra qu’avec la nation elle-même, ou avec la race de saint Louis. Heureux ceux qui exercent la miséricorde et la douceur, car ils subjugueront les cœurs et s’assureront ainsi l’empire de la terre !

Extrait de : Panégyrique de S. Louis, prêché dans la Cathédrale de Blois, par le Cardinal Louis-Édouard Pie. 1848.

Jésus Pleurant Sur La France

Jésus pleurant sur la France

Image Pieuse de la Maison Letaille-Boumard à Paris. Fin XIXe, début XXe siècle.

« O mon Fils,
Puisque Vous m’avez faite Mère des Miséricordes,
je vous demande d’être miséricordieux envers ces malheureux. »

(Extase de Ste Brigitte.)

Prières Pour La France

Prieres pour la France

Image pieuse époque première guerre mondiale.

O Jésus Divin Rédempteur soyez-nous miséricordieux.

Pour nous et pour tout le monde, grâce, miséricorde, mon Jésus, pendant les dangers présents. Couvrez-nous de votre Sang Précieux, Dieu Fort, Dieu Saint, Dieu Immortel, ayez pitié de nous.

Père Éternel, faites-nous miséricorde par le Sang de Jésus-Christ votre Fils, faites-nous miséricorde, nous vous en conjurons, Amen.

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Cette invocation a été bénie et enrichie d’indulgences par plusieurs Évêques.

Confiance et Espérance, par Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Sainte Thérèse confiance et espérance en Dieu
Tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière vous l’obtiendrez. (Matt., XXI, 22)

On a jamais trop de confiance envers le Bon Dieu si puissant et si miséricordieux : on obtient de lui tout autant qu’on en espère.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus