17 Janvier 1871, Apparition Mariale À Pontmain

Il y a 150 ans Notre-Dame apparaissait à Pontmain dans la Mayenne.

Une vidéo de la chaîne Montfort AJPM (le blog est ICI)


Voici quelques documents iconographiques (images pieuses et cartes postales) consacrés à l’Apparition de Pontmain (cliquez pour les agrandir) :

L’Apparition, La Grange, Les Voyants

Notre-Dame de Pontmain, Protectrice de la France

Notre-Dame de Pontmain, Priez Pour Nous

MAIS PRIEZ MES ENFANTS, DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
MON FILS SE LAISSE TOUCHER


Notre Dame de Pontmain, 17 janvier 1871.

L’Épiphanie, Abrégé du Christianisme – Abbé Chautard

Un sermon de l’Abbé François-Marie Chautard (FSSPX), actuel recteur de l’Institut Saint Pie X, prononcé le 10 janvier 2021.

Cette vidéo provient de la chaîne youtube de l’Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Vous pouvez aider à la retransmission de ces sermons en faisant un don (voir sur la page officiel).

Bonne et Sainte Année !

Seigneur Jésus accordez-nous de vous connaître chaque jour plus intimement de vous aimer plus ardemment et de vous servir plus fidèlement.
(St Ignace.)

Que Jésus vous bénisse qu’Il répande sur vous la plénitude de ses dons
(Abbé Perreyve.)

Ne songeons pas à ce que nous ferons demain, moins encore à ce que nous ferons dans une année, mais contentons-nous de faire très bien ce que Dieu nous demande dans le présent.
L’Avenir est Lui !

Je ne cesse point d’implorer pour vous l’Esprit-Saint afin qu’il vous anime entièrement du Feu sacré de son saint Amour.
(Mgr de Ségur.)

Abandonnons tout avec pleine et entière confiance à la miséricordieuse Providence de Dieu.
(St. Albert-le-Grand.)

Que la paix de Dieu qui surpasse tout sentiment, garde vos cœurs et vos esprits dans le Christ Jésus.
(St Paul.)

Adorons l’Enfant Jésus

Venite adoremus l'Enfant-Jésus répand ses bienfaits sur vous

Image pieuse de la Maison D. Saudinos Ritouret. Gravure par J.-M. Breton.

VENITE ADOREMUS
Je prie l’Enfant-Jésus de répandre sur vous la plénitude de ses bienfaits. (Abbé Perreyve)

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Image pieuse Crèche Nativité

Détail d’une image pieuse datant de la fin du XIXe siècle.

Peinture Crèche Nativité Noël

Contes de Noël, par l’Abbé Spirago

Trois petits contes moraux tirés du Recueil d’Exemples Appliqués au Catéchisme Populaire.

Image de la crèche Joyeux Noël

Joyeux Noël. Image pieuse artisanale dessinée à la main, première moitié XXe siècle.

Nous devons aimer Dieu par-dessus tout, c’est-à-dire que nous devons être prêts à renoncer à ce qui nous est le plus cher, si Dieu le commande.

— Le jouet offert à l’Enfant Jésus. — Une pieuse mère réunit ses enfants quelques jours avant la fête de Noël et leur parla de l’amour de Dieu, qui a envoyé son fils unique dans ce monde pour nous sauver, ainsi, que de l’amour de l’Enfant Jésus, qui voulut tant souffrir pour nous. Puis elle leur dit de réunir tous leurs jouets et d’autres objets auxquels ils attachaient grand prix, afin d’en donner une partie aux enfants pauvres par amour pour Jésus-Christ. Les enfants le firent volontiers, même le petit de quatre ans, qui dit à sa mère : « Maman, je t’apporte tous mes joujoux, mais n’est-ce pas tu me laisseras le petit chat en caoutchouc, car je l’aime plus que tous les autres. » La mère lui dit : « Notre Père céleste préfère ceux qui lui donnent ce qu’ils ont de plus cher. Si tu lui offres le petit chat en caoutchouc, il t’aimera davantage. » Une lutte pénible déchira le cœur de l’enfant, et pendant toute une journée il hésita à se décider, car il aurait bien aimé faire ce plaisir au bon Dieu, et d’autre part ne pas se séparer du joujou. Enfin vers le soir l’enfant vint à sa mère et lui dit à mi-voix : « Je donnerai aussi le petit chat en caoutchouc à l’Enfant Jésus. » Mais il avait les larmes aux yeux, tant la séparation lui était pénible, et la mère aussi fut vivement touchée du sacrifice de l’enfant, — Heureux l’homme qui s’habitue dès sa jeunesse à renoncer à ce qu’il aime, car dans la vie le bon Dieu demande de nous des sacrifices beaucoup plus pénibles que ceux de nos hochets d’enfance. Un nomme habitué aux privations supportera plus facilement les revers et les tristesses de la vie.

Noël mon enfant donne ton coeur à Jésus

Noël ! Mon enfant donne-moi ton cœur.

On doit faire du bien même à des gens qui ne peuvent pas nous en récompenser.

— Une dette remise la veille de Noël. — Par suite de mauvaises affaires, un honnête ouvrier avait perdu presque toute sa fortune. Il se trouvait dans l’impossibilité de payer ses dettes, et déjà on avait saisi une partie de sa garde-robe. Impuissant et manquant de pain, il se trouvait avec sa famille devant la crèche, la veille de Noël, quand son principal créancier arriva suivi d’un serviteur portant un grand panier. Le serviteur déposa le panier sur la table et le créancier remit à l’ouvrier tout tremblant une enveloppe cachetée avec la suscription : « À de meilleurs jours, mon ami. » Après quoi maître et laquais se retirèrent. Revenu de sa terreur, l’ouvrier ouvrit l’enveloppe et y trouva les lettres de change déchirées et de plus un billet de banque. Pendant ce temps sa femme retirait du panier des fruits, du café et même des jouets pour les enfants, qui poussaient des cris de joie, tandis que les parents pleuraient d’émotion. Enfin toute la famille tomba à genoux, suppliant Dieu de bénir leur généreux bienfaiteur, qui les avait comblés sans espoir de retour et en un moment bien délicatement choisi.

Sainte Nuit de Noël Jésus apporte les divines faveurs

La Sainte Nuit de Noël, Jésus descendit du Ciel les mains remplies de ses divines faveurs.

Ceux qui ne poursuivent point leur fin dernière seront malheureux dès ici-bas.


Fénelon et les trois ouvriers, la veille de Noël.
Fénelon, si célèbre comme éducateur (m. en 1715), avait fait venir trois ouvriers la veille de Noël pour achever des réparations dans son palais de Cambrai. Quand le soir l’évêque distribua les cadeaux de Noël à sa maison, il fit aussi appeler ces ouvriers dans sa chambre pour leur donner leurs étrennes. «Voici, dit-il, sur cette table, trois écus d’or et trois livres de piété ; chacun de vous peut en choisir un livre ou un écu.» Deux ouvriers prirent un écu en disant : «Cela nous servira à payer le bois pour l’hiver.» Le troisième hésita un instant, puis choisit un des livres de piété. « J’ai, dit-il, chez moi une vieille mère aveugle : pendant les longues soirées d’hiver je lui ferai une lecture. » L’archevêque sourit et lui dit : « Ouvrez maintenant votre paquet.» L’ouvrier le fit et trouva sous l’enveloppe trois écus d’or. On peut se figurer la confusion des deux autres, d’autant plus que Fénelon, voyant leur désillusion, leur dit : «Mes amis, quiconque préfère l’or à ce qui est utile à son âme est obligé de se contenter de ce petit profit ter­restre ; mais celui qui recherche les biens éternels reçoit en outre les biens temporels.» C’est ce qu’avait déjà enseigné Jésus-Christ : Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît.

Extrait de : Recueil d’Exemples Appliqués au Catéchisme Populaire, par l’Abbé François Spirago, 3ème édition.

Noël Vierge Marie et Enfant Jésus