APPEL A LA PRIÈRE DÉSOBÉISSANTE – Pour le Retour des Messes Publiques

Relayons cette initiative des Résistants Catholiques.

  • Parce que nous voulons le retour des messes publiques,
  • parce que beaucoup de recours légaux ont été épuisés,
  • parce qu’aucune messe catholique n’a pu être mise en cause dans la propagation de l’épidémie,
  • parce qu’un chrétien sait respecter les distances et les mesures d’hygiène nécessaires,
  • parce que l’état ne peut priver aucun chrétien du sacrifice de la messe contre sa volonté,
  • parce que la France a été fondée par les catholiques,
  • parce que les sacrements sont au cœur de notre vie et ne se donnent pas en «distanciel»,
  • parce que les laïcs ont une part à prendre dans l’engagement chrétien,
  • parce qu’il faut donner du courage à nos prêtres et à nos évêques,
  • parce qu’un chrétien est un témoin du Christ,
  • parce que nous avons besoin de son aide,
  • parce que nous demandons l’intercession de la Vierge Marie, reine de France,
  • parce qu’elle nous a recommandé de réciter le rosaire,

NOUS DIRONS DES CHAPELETS TOUS LES DIMANCHE APRÈS-MIDI DEVANT LE PARVIS D’UNE ÉGLISE A PARIS.

Le lieu et l’heure vous seront communiqués par mail, une heure avant le début du chapelet.
Pour participer et recevoir nos informations, contactez-nous à :
resistants_catholiques@protonmail.com

PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON PRIE

Fidélité et Honneur !

Gloire fierté d'être Chrétien saint Romain Sacré-Cœur

« Oui je suis Chrétien et j’en fais Gloire » (St Romain)

Donc, mon très-cher Frère c’est parce que Jésus-Christ est méconnu de beaucoup de vos contemporains, que vous vous croyez autorisé à le méconnaître ; c’est parce qu’un souffle mauvais et irréligieux a passé sur la génération présente, que vous revendiquez le droit de participer à la contagion.

Eh bien ! Sachez-le : cette infidélité générale que vous invoquez comme une excuse, c’est une circonstance qui aggrave plutôt qu’elle n’atténue votre faute. En face de cette apostasie du grand nombre, vous étiez tenu de déclarer plus hautement votre foi, et de devenir ainsi un exemple et une protestation.

N’entendez-vous pas retentir à vos oreilles la solennelle affirmation du Sauveur : « Celui qui se sera fait honte de moi et de mon Évangile devant cette génération corrompue et pécheresse, j’en aurai honte à mon tour quand j’apparaîtrai dans la gloire de mon Père, en la société de mes anges.»

Eh quoi ! mon Frère, vous seriez avili à vos propres yeux, vous auriez perdu le droit de vous estimer vous-même, si vous aviez la lâcheté de ne pas sembler reconnaître un ami au jour de sa disgrâce ; et, parce que Dieu du ciel et de la terre, le Dieu de votre âme et de votre baptême, est devenu impopulaire, parce que vous risqueriez de partager avec lui la défaveur d’une génération abaissée et digne de mépris, vous croyez être quitte de vos devoirs envers lui !

Non, non, c’est la loi même de l’ordre et de la justice qui l’exige : nous serons traités de Jésus-Christ, comme nous l’aurons traité lui-même. Si nous lui demeurons fidèles, nous régnerons avec lui ; mais si nous le renions, il nous reniera.

Honneur donc à vous, chrétiens qui êtes conséquents avec vous-mêmes ; honneur à vous qui croyez et qui ne rougissez point de votre croyance : celui que vous confessez devant les hommes, sans ostentation, sans jactance, mais aussi sans respect humain, sans fausse honte, vous confessera devant son Père et devant ses anges. »

Extrait : Instruction Pastorale sur l’Obligation de Confesser Publiquement la Foi Chrétienne, par le Cardinal Louis-Édouard Pie, Carême 1874.

Non ! Toutes Les Religions Ne Se Valent Pas – Abbé Philippe de Maistre

L’Abbé Philippe de MAISTRE est le curé de la paroisse Saint-André de l’Europe à Paris (8e). Cette vidéo provient de leur chaîne youtube.

En complément, cette citation de Mgr Schneider :

« En dehors de la foi chrétienne, aucune autre religion ne peut être un chemin vrai, voulu par Dieu, puisque la volonté explicite de Dieu est celle-ci : que tous croient en son Fils : « La volonté de mon Père qui m’a envoyé, c’est que quiconque voit le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle » (Jn 6, 40). En dehors de la foi chrétienne, aucune autre religion n’est capable de transmettre la vraie vie surnaturelle : « Or la vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent, vous le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ » (Jn, 17, 3). »

Les Hommes Face à la Perspective de la Mort

Ce texte est une retranscription d’une partie d’un sermon sur la mort prêché par un Père Dominicain d’Avrillé. Il fait partie d’une série consacrée aux Fins Dernières.

CD homélies fins dernières Dominicains d'Avrillé
CD disponible aux Éditions du Sel de la Terre.

Vous reconnaîtrez-vous dans l’une de ces catégories…

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« On pourrait distinguer parmi les êtres humains, quatre catégories :

Premièrement ceux pour qui, au-delà de ce qu’ils voient ici-bas sur terre, rien existe. Ces pauvres marchent comme du bétail les yeux fixés à terre. Ils prétendent profiter de la vie, alors que leur débauche même, les précipitent plus vite vers la mort. Il n’est que de constater les dégénérescences engendrées par la gourmandise, la luxure, l’impureté, l’avarice, etc.

Deuxième catégorie, ceux qui faute d’éducation chrétienne, tout en étant par ailleurs de braves gens comme on dit, généreux, demeurent aveugles concernant la mort. Certains événements que Dieu leurs destinent pour les éclairer sur leur propre mort, comme par exemple la mort d’un être cher, ou encore un grave accident de santé, une douloureuse épreuve morale, aucun de ces événements ne les fait réfléchir. Aucun de ces événements ne réussi à les réveiller de leur sommeil qu’ils osent appeler la vie alors qu’ils sont déjà comme mort au regard de l’éternité.

Troisième catégorie, les chrétiens mondains, les chrétiens frivoles, les chrétiens follement imprudents. Ils sont légions. Ils croient les enseignements de Dieu et de l’Église, mais ils pratiquent les maximes de la chair. Ils alternent les pratiques d’une piété formaliste ou encore sensible avec les pratiques d’une sensualité, hélas très réelle ! Certainement, ces malheureux chrétiens mondains, la pensée habituelle de la mort pourrait les sauver, car ils ont la Foi. Ils savent que la mort les guette, qu’elle peut même les saisir en plein milieu de leurs actions peccamineuses, au milieu de cette ivresse, au milieu de cette impureté, au milieu de ce vol, au milieu de cette calomnie…
Ils savent, ils savent oui, qu’ils iront alors tout droit en enfer pour ce seul péché mortel. Oui ils savent, mais ils ne veulent pas considérer en face loyalement cette réalité de la mort. Leurs passions déréglées leurs murmurent comme à Saint-Augustin quand il hésitait a quitter sa concubine pour se convertir vraiment « Eh quoi ! tu veux donc nous quitter ? il ne te sera donc plus permis désormais de vivre avec nous à ton gré et selon ton bon plaisir ? » ou alors, ces malheureux chrétiens mondains s’ils acceptaient de considérer la mort en permanence, cette pensée les accompagnerait dans leurs amusements peccamineux et elle serait comme un remord perpétuel, alors ils préfèrent n’y penser pas du tout.
Ils préfèrent rêver, imaginer qu’il y a peut-être une chance pour que la mort survienne dans un des rarissimes bon moment de leur vie. Par exemple quand ils se repentent un peu, quand ils viennent à confesse au temps Pascal. Ou alors, ils rêvent que la mort attendra qu’ils aient passé le temps de leur folie et quand ils seront devenus plus sages alors, après beaucoup de patience, la mort frappera à la porte de leur âme. Hélas ! l’expérience montre que de telles âmes se convertissent difficilement car l’habitude du péché a endurci leur cœur. Le proverbe ne dit-il pas que « l’arbre tombe du côté où il penche. » ?

Une quatrième catégorie, ceux qu’on appellent les bons chrétiens. Certes ils sont fragiles comme tout être humain, mais ont vraiment bonne volonté. Ils désirent sérieusement faire leur Salut. Ils prient, ils pratiquent même les Sacrements. Parfois même, ils se dévouent à la gloire de Dieu dans des œuvres de Piété ou encore au bien du prochain. Et pourtant, de manière absolument incompréhensible, ils écartent la pensée de la mort. Ils fuient les prédicateurs qui osent en parler. Ils refusent les lectures qui traitent de la mort. « Ce n’est pas à la mode ! », disent-ils. Et pourtant, la mort elle, est toujours actuelle. Elle frappera ce chrétien à l’heure où il ne s’y attend pas. Certes, et insistons-y, ce chrétien ne vit pas dans le désordre, il ne vit pas dans le péché mortel. Mais il n’est pas préparé comme il aurait pu, comme il aurait dû, pour recevoir notre sœur la mort. »

O Mort Jésus-Christ t'a vaincue

Image pieuse de la Maison Ch. Letaille, Éditeur Pontifical à Paris.

Celui qui s’est nourri de ce pain vivra éternellement.
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O Mort
JÉSUS-CHRIST t’a vaincue…
tu es devenue le passage au séjour du bonheur.
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J’ai espéré en Vous, SEIGNEUR

et je ne serai pas confondu éternellement.

Une Société Sans Dieu Est Une Société Sans Avenir…

Le texte qui suit a été rédigé le 2 mai1959 par Mgr Louis-Augustin Marmottin, Archevêque de Reims (1940 à 1960). Il constituait une partie de la préface de l’ouvrage « Pour qu’Il règne » .

Pour qu'il règne (1959) couverture

Pour qu’Il règne, La Cité Catholique (dir. Jean Ousset).
Couverture de l’édition de 1959. Exemplaire personnel.

Mes chers Amis,

Vous me demandez quelques lignes d’introduction à l’ouvrage que vous allez publier sur le sujet qui vous est aussi cher que familier, où se résume la doctrine de La Cité Catholique : « Pour qu’Il règne ». […]

Ce m’est une joie de reprendre contact avec vous, et de vous aider, pour si peu que ce soit, à propager cette doctrine, ignorée de tant de nos catholiques et que pourtant il est nécessaire que, pour eux-mêmes et pour les autres, ils connaissent et appliquent. Plusieurs fois déjà je vous ai encouragé à cet apostolat qui est le vôtre, à cette diffusion de la pensée catholique sur un sujet que les derniers Papes nous ont maintes fois rappelé, le Règne Social de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Le but que vous poursuivez est de faire comprendre que Dieu est tout, qu’Il est l’auteur, l’ordonnateur et le maître de tout, de la société comme de l’individu, que par conséquent une loi ne peut et ne doit être que l’expression de sa volonté, de son autorité souveraine. Une société ne saurait dès lors se passer de lui, prospérer sans lui, subsister sans lui. Jésus-Christ est venu établir dans l’humanité le règne de son Père, il est venu ici-bas pour le fonder, il veille par l’Église à son extension. Dieu, dans ce but, l’a constitué, c’est le mot de l’Écriture « Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs ».

Gravure Jésus Roi des Rois

« C’est le Roi des Rois, le Seigneur des Seigneurs. » Vive Jésus dans tous les cœurs !
Il règnera ce Divin Cœur ! (NS Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie)

Contre une vérité si claire, combien d’erreurs se sont levées depuis près de deux siècles « La Révolution, a dit Albert de Mun, est une doctrine qui prétend fonder la société sur la volonté de l’homme au lieu de la fonder sur la volonté de Dieu ». Là est l’erreur fondamentale, d’où sont sortis bien de faux et dangereux corollaires. Vous ne vous lassez point, dans cette substantielle Revue qu’est « Verbe » de dénoncer et de combattre ces erreurs, le libéralisme du XIX° siècle que vous n’épargnez guère, le laïcisme, le communisme, le progressisme de nos jours.

Comment nos catholiques, en vous lisant, en vous étudiant, plutôt, ne comprendraient-ils pas mieux qu’ils ne font souvent, que Dieu est le principe de l’ordre social aussi bien que de l’ordre privé et qu’il en est la fin ? Comment s’expliqueraient-ils autrement que par le rejet de Dieu dans le monde, les désordres, les malheurs qui l’accablent et le déshonorent aussi bien que l’individu et la famille ? Qu’ils se rappellent le mot très courageux et très juste, que récemment un député lançait à ses collègues de la Chambre : « Si le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer » [citation du Cardinal Pie]…

Extrait de : Pour qu’Il règne, éditions La Cité Catholique (1959).