Petite Fable de la Déchristianisation de la France…

Le Salon Beige relaie l’article suivant du Parisien (FdeSouche a aussi relayé l’info):

Statue de la Vierge et l'école de Laval (Isère)

La Statue de la Vierge et l’école de Laval (Isère).

« Tous les jours au moment de la récréation, les enfants de l’école primaire de Laval (Isère) s’amusent dans la cour, comme partout en France. Mais dans la leur, une statue le long du mur d’enceinte côtoie la marelle : celle de la Vierge, priant debout dans une alcôve. Pourtant installée là bien avant l’ouverture de l’école, dans les années 1990, sa présence discrète est régulièrement mise en question.

La statue fut érigée par l’ancienne propriétaire des lieux, lorsque l’école n’était qu’une simple ferme. Cette femme pieuse aurait eu une vision de la Madone lors d’un bombardement allemand, durant la Seconde Guerre mondiale, et voulut commémorer l’apparition en élevant ce petit monument.

La Vierge avait déjà ému un professeur en 1995 et fut tournée d’un quart de tour pour qu’elle ne fasse plus face aux enfants. La municipalité de Laval a ensuite joué l’Arlésienne pour complètement se conformer à la loi de 1905. Mais un événement accélère aujourd’hui les choses.

« C’est lors d’un rassemblement en la mémoire de Samuel Paty que la nouvelle directrice de l’école s’est rendue compte que l’emplacement de la sculpture religieuse ne respectait pas le principe de laïcité », raconte Mireille Stissi, l’édile du village. « Il a donc été décidé, fin décembre, que nous la ferions pivoter encore un peu, afin qu’elle tourne le dos à la cour. Et pour la mettre hors du périmètre de l’école, nous avons subtilement décalé la clôture derrière la statue. » La Vierge ne verra alors plus les enfants jouer, seulement les voitures défiler. »

Statue Vierge Marie école de Laval

Très Sainte Mère de Dieu veillez sur la Jeunesse de France.

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Analysons cette histoire, et voyons si des parallèles pourraient être faits avec la situation de la France Chrétienne :

  • « il y a bien longtemps, une femme pieuse avait fait ériger une statue de la Sainte Vierge » = la France, l’une des premières nations convertie au Christianisme, est devenue par sa piété la vaillante Fille Ainée de l’Église. Elle s’est parée au fil des siècles d’innombrables monuments qui sont devenus la marque tangible de son Identité Chrétienne.
  • « le temps passe et la maison et la statue changent de propriétaire » = la France suite au coup d’état révolutionnaire est annexée. Elle devient républicaine à son corps défendant.
  • « La statue était là bien avant l’école, mais dans les années 1990, sa présence discrète est régulièrement mise en question » = peu importe que la France ait des racines et une identité Chrétienne plus que millénaire, il s’agit pour les squatteurs républicains, pour l’anti-France, de réécrire l’histoire et d’attaquer la culture et les traditions originelles de de la France.
  • « En 1995 suite à « l’émotion » d’un professeur, l’on fait pivoter la statue afin qu’elle ne fasse plus face aux enfants » = la place du Christianisme en France et son influence sur la société sont inlassablement remises en question par les khmers rouges laïcards. L’on cherche à mettre le Christianisme de côté (au sens propre comme au sens figuré). Il doit progressivement sortir du champ de vision des Français afin de préparer son escamotage final (technique dite du « Voleur chinois »).
  • « La municipalité de Laval a ensuite joué l’Arlésienne pour complètement se conformer à la loi de 1905 » = quelques Français conscients de leur identité essaient de s’opposer, timidement, au diktat anti-chrétien de la république.
  • « C’est lors d’un rassemblement en la mémoire de Samuel Paty que la nouvelle directrice de l’école s’est rendue compte que l’emplacement de la sculpture religieuse ne respectait pas le principe de laïcité » = prétextant les actes violents et terroristes commis au nom de l’islam, les laïcards attaquent qui ? … le Christianisme bien évidemment ! On ne ferme pas de mosquées, on n’expulse pas d’imams, mais au nom de la laïcité on s’en prend aux monuments Chrétiens ! La laïcité est finalement démasquée : son unique but est la destruction du Christianisme (comme l’avait d’ailleurs rappelé Vincent Peillon) : la fausse religion maçonnique de la république doit se substituer à la vraie Religion de la France.
  • « Il a donc été décidé, fin décembre, que nous la ferions pivoter encore un peu, afin qu’elle tourne le dos à la cour. Et pour la mettre hors du périmètre de l’école, nous avons subtilement décalé la clôture derrière la statue. » = Certains pensent naïvement avoir sauvé la situation en bernant le système (pivoter « un peu », « subtilement décalé »), mais la symbolique est là : France républicaine tourne aujourd’hui le dos au Christianisme et à son identité Chrétienne. La Foi est rejeté en dehors de l’espace public (sic).
  • « La Vierge ne verra alors plus les enfants jouer, seulement les voitures défiler. » = on veut empêcher le Christianisme et les idées chrétiennes de rayonner, d’irriguer la société. La jeunesse, pourtant notre avenir, ne doit plus être exposée aux Christianisme, ni même à sa simple vue (cachez cette statue que je ne saurais voir…). On veut reléguer le Christianisme dans un coin, en faire un élément « décoratif » dans le paysage …

Qu’adviendra-t-il à cette Statue de la Vierge et à Notre Chère France Chrétienne ? Dieu seul le sait.

Cependant ne cessons jamais de rappeler aux laïcards de tout poil et à tous les contempteurs du Christianisme que NOUS, Français Chrétiens, sommes chez nous !

La France Chrétienne leur déplaît, les insupporte ? Eh bien, qu’ils fassent leurs valises et aillent voir ailleurs… les pays « woke » ne manquent pas ! La France est ce qu’elle est, et elle ne changera jamais ! Surtout si nous y veillons, notamment grâce à l’éducation de notre jeunesse :

Jésus délivrez-nous des écoles sans dieu des maîtres sans foi

Pour les Enfants de France.
Des Écoles sans Dieu et des Maîtres sans Foi, délivrez-nous, Seigneur !

Apostolat de la Prière, 100 jours d’ind.
Jeanne d'Arc puisque français soyons chrétiens

Puisque Français Soyons Chrétiens.

Le Christianisme, Fondation d’un Ordre Social Sain (1)

Image pieuse Abbé Perreyve volonté de Dieu notre vocation
La Volonté de Dieu est notre vocation et on ne se trompe jamais
en la suivant. (Abbé Perreyve)

De la Religion dans ses rapports avec l’Ordre social

La Seule Autorité Légitime Vient de Dieu

… Jusqu’à présent nous n’avons envisagé la société civile que comme une institution humaine ; et nous avons reconnu qu’il était de l’intérêt des peuples que l’autorité souveraine fut inviolable. Cette doctrine est une conséquence immédiate du premier et du plus évident des principes politiques : le salut commun est la loi suprême. L’inviolabilité du Souverain est moins une prérogative accordée au Prince, qu’un droit établi en faveur des sujets.

Voilà ce que nous apprend la raison éclairée par l’histoire de tous les âges, et surtout par l’épouvantable leçon que la France donne à l’univers [référence à la Révolution dite Française]. Mais la Religion, source de tous les droits, et principe de tous les devoirs, répand un nouveau jour sur cette précieuse vérité. Tous nos maux sont nés de l’oubli de ses maximes.

Point de politique sans morale, point de morale politique sans Religion. Si Dieu n’est pas reconnu pour protecteur de la société, et vengeur du Pacte social, le peuple et le Souverain n’ayant point de législateur et de juge communs, ne sont unis que par l’intérêt et les convenances du moment. Sans la garantie de l’Être Suprême, le Pacte social n’a rien d’obligatoire. Car toute obligation qui ne remonte pas jusqu’à Dieu, ne pénètre pas jusqu’à la conscience, et ne peut rien contre les passions.

Le monde moral ne peut pas plus se passer de Dieu, que le monde physique. La première loi sociale, la seule qui, dans tous les cas possibles, concilie l’intérêt personnel avec l’intérêt commun, c’est la volonté de Dieu, autant qu’elle nous est connue par la raison, et par la révélation qui est le supplément et le perfectionnement de la raison. Or l’une et l’autre, mais la révélation surtout, nous apprend que la puissance souveraine vient de Dieu, et que quiconque résiste à la puissance légitime, résiste à l’ordre établi par Dieu même.

Dans la société politique, comme dans la société naturelle et domestique, toute puissance vient de Dieu, la puissance souveraine, aussi bien que l’autorité des pères, des maris et des maîtres ; et dans l’une et dans l’autre société, l’autorité doit tendre au bonheur de ceux qui obéissent ; car le père et le maître du genre humain ne la confère qu’a la charge d’exécuter les vues, et de dispenser les bienfaits de sa providence.

Mais ce principe doit s’appliquer, surtout, au chef de la société politique, dont les membres originairement égaux, n’ont consenti a obéir que pour être protégés. Le Souverain n’est placé au-dessus de tous, que pour voir plus loin, et veiller à la sûreté commune. Le pouvoir suprême dont il est revêtu, l’éclat qui l’environne, l’espèce de culte qu’on lui rend, l’onction qui le consacre, tout ce qui semble l’élever au-dessus de la condition humaine, ne lui est donné que pour le bien de ses sujets. Ce n’est pas pour lui, c’est pour eux qu’il est Roi. Son peuple n’est pas sa propriété ; c’est une partie de la grande famille que le père commun lui a confiée. S’il ne connaît point de juge sur la terre, sa conscience le cite au tribunal redoutable de ce juge qui a reçu ses serments, qui entend les cris de l’opprimé, et qui punit les Rois, et pour le mal qu’ils ont fait, et pour celui qu’ils ont laissé faire.

« Souvenez-vous, mon fils, disait Louis-le-Gros mourant à son successeur, que l’autorité royale n’est qu’une charge publique, dont vous rendrez un compte rigoureux après votre mort. »

D’un autre coté, la soumission s’ennoblit, quand elle se rapporte au Monarque suprême qui n’a établi les relations passagères de roi, de magistrat, de sujet que pour nous préparer aux honneurs de cette Cité immortelle, où l’on ne connaîtra de distinction que celle de la vertu. Tous les sacrifices que l’État peut demander au Citoyen, Dieu s’engage à les payer. Il acquitte la société envers la vertu, que les hommes ne savent ni connaître ni récompenser ; et envers le crime que le secret, le crédit du coupable, ou la corruption des juges dérobent trop souvent à la vengeance des lois. Le dévouement à une mort certaine n’est plus une folie éclatante : c’est un devoir avoué par la raison, quand la Religion nous montre au-delà du tombeau le prix du sang versé pour la patrie.

Telle est l’idée que la Religion nous donne des prérogatives et des devoirs du Souverain. Dans ce système bienfaisant, tout se rapporte à l’intérêt des peuples ; le respect, l’obéissance, la fidélité, sont pour les sujets des devoirs religieux, parce que l’autorité souveraine est une émanation de la puissance divine, et que les Rois, selon la belle expression d’un père de l’Église, sont la seconde Majesté. Mais aussi par un juste retour, de l’observation de ces devoirs dépendent la prospérité de l’État, la paix des familles, le bonheur de tous les Citoyens.

Extrait de : Défense de l’Ordre Social Contre les Principes de la Révolution Française, par Mgr Jean-Baptiste Duvoisin. 1829.

Comprendre l’Idéologie du Genre – Patrice André

Conférence de Patrice André donné le jeudi 17 octobre 2013, à Saint Maur des Fossés pour le Collectif Familles 94 (chaîne youtube).

En complément, voici deux sites consacrés à l’idéologie du genre et à son insidieuse promotion :

Christianisme et Histoire

L’histoire, éducatrice du sens Chrétien – Jean Ousset

Conférence de Jean Ousset (1914-1994) donnée en conclusion du Congrès de Lausanne le 7 avril 1968.

«Rien ne sert — écrit Ousset dans Pour qu’Il règne, ouvrage préfacé par Mgr Lefebvre — de prendre le pouvoir à midi si on doit le perdre à midi cinq » ; et cela est inévitable « si aucun courant d’opinion n’étaye cette conquête».

De 1965 à 1977, les Congrès de Lausanne, organisés par l’Office international des œuvres  de formations civiques et d’action doctrinale selon le droit naturel et chrétien, vont donc s’essayer à former intellectuellement un courant d’opinion de droite catholique.

Un document sonore mis en ligne par Civitas, disponible sur leur chaîne youtube.


Le sens Chrétien de l’Histoire – Jean Madiran

Conférence prononcée en 1968 par Jean Madiran (1920-2013), écrivain et journaliste catholique.

Avec humour, finesse et intelligence, il nous parle du prétendu sens de l’Histoire invoqué par ceux qui veulent nous faire admettre toutes les folies avancées au nom d’un soi-disant progrès irréversible.

Un document sonore mis en ligne par Civitas, disponible sur leur chaîne youtube.

Le Saint-Simonisme Expliqué Par Frédéric Rouvillois

Le saint-simonisme, « idéologie du progrès » à l’œuvre derrière la destruction de notre pays ? Frédéric Rouvillois fourni des éléments de réponse en s’intéressant au cas Macron.

Texte de présentation de TV Libertés :

« Le professeur de droit public, Frédéric Rouvillois, publie un ouvrage essentiel pour comprendre la pensée profonde d’Emmanuel Macron et de ses soutiens : « liquidation ». Macron ne vient pas de nulle part ! Il se rattache clairement à un courant de pensée progressiste : « le saint-simonisme ».

Fort de cette grille de lecture imparable, Frédéric Rouvillois démontre que l’instauration d’un hypothétique « nouveau monde » passe par la disparition des réalités anciennes. Les différences et les identités sont gommées, les frontières sont abolies. La « France en Marche », c’est une France liquide, une France liquidée ! Nous voilà prévenus ! »

Intervention de Frédéric Rouvillois chez André Bercoff, sur Sud Radio.