Christianisme et Histoire

L’histoire, éducatrice du sens Chrétien – Jean Ousset

Conférence de Jean Ousset (1914-1994) donnée en conclusion du Congrès de Lausanne le 7 avril 1968.

«Rien ne sert — écrit Ousset dans Pour qu’Il règne, ouvrage préfacé par Mgr Lefebvre — de prendre le pouvoir à midi si on doit le perdre à midi cinq » ; et cela est inévitable « si aucun courant d’opinion n’étaye cette conquête».

De 1965 à 1977, les Congrès de Lausanne, organisés par l’Office international des œuvres  de formations civiques et d’action doctrinale selon le droit naturel et chrétien, vont donc s’essayer à former intellectuellement un courant d’opinion de droite catholique.

Un document sonore mis en ligne par Civitas, disponible sur leur chaîne youtube.


Le sens Chrétien de l’Histoire – Jean Madiran

Conférence prononcée en 1968 par Jean Madiran (1920-2013), écrivain et journaliste catholique.

Avec humour, finesse et intelligence, il nous parle du prétendu sens de l’Histoire invoqué par ceux qui veulent nous faire admettre toutes les folies avancées au nom d’un soi-disant progrès irréversible.

Un document sonore mis en ligne par Civitas, disponible sur leur chaîne youtube.

Aux Origines de la Décadence de la France – Plinio Corrêa de Oliveira (TFP)

Pour remédier à un problème, il faut en identifier les origines et les causes.
C’est que fait Plinio Corrêa de Oliveira, fondateur de Tradition Famille Propriété (TFP). Dans ce court extrait de son maître-ouvrage Révolution et Contre-Révolution, il revient aux sources de la décadence de la France et de l’Europe Chrétienne.

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Au XIVe siècle s’ébauche dans l’Europe chrétienne une transformation de mentalité qui se précise au cours du siècle suivant. L’attrait des plaisirs terrestres se métamorphose graduellement en convoitise. Les divertissements deviennent de plus en plus fréquents et somptueux, les hommes les recherchent toujours davantage. Dans l’habillement, les manières d’être, le langage, la littérature et l’art, l’avidité croissante pour une vie pleine des délices de l’imagination et des sens multiplie progressivement les manifestations de sensualité et de mollesse. Le sérieux et l’austérité des anciens temps dépérissent. Tout recherche le riant, le plaisant, le festif. Les cœurs se détachent peu à peu de l’amour du sacrifice, de la véritable dévotion pour la Croix, et des aspirations à la sainteté et la vie éternelle. Autrefois l’une des plus hautes expressions de l’austérité chrétienne, la chevalerie devient amoureuse et sentimentale ; la littérature courtoise envahit tous les pays ; les excès du luxe et sa conséquence, l’avidité des richesses, s’étendent à toutes les classes sociales.

En pénétrant dans les sphères intellectuelles, ce climat moral amena de nets comportements d’orgueil : le goût des disputes pompeuses et vides, des arguties inconsistantes, des étalages vains d’érudition. Il fit aduler de vieilles tendances philosophiques dont la Scolastique avait triomphé et qui, suite au relâchement de l’ancien zèle pour l’intégrité de la foi, renaissaient désormais sous des aspects nouveaux. L’absolutisme des légistes, qui se paraient d’une connaissance vaniteuse du droit romain, trouva chez les princes ambitieux un écho favorable. « Pari passu » [l’équité]s’éteignit, chez les grands comme chez les petits, la fibre d’antan qui savait contenir le pouvoir royal dans ses limites légitimes, reconnues au temps de saint Louis et saint Ferdinand de Castille.

Pseudo-Réforme et Renaissance

Ce nouvel état d’âme contenait un désir puissant, bien que quasi inavoué, d’un ordre de choses fondamentalement différent de celui qui avait atteint son apogée aux XIIe et XIIIe siècles.

L’admiration exagérée, et souvent exaltée, envers l’Antiquité servit de moyen d’expression à ce désir. Cherchant fréquemment à ne pas heurter de front la vieille tradition médiévale, l’Humanisme et la Renaissance s’appliquèrent à reléguer au second plan l’Église, le surnaturel, les valeurs morales de la religion. Le type humain -inspiré des moralistes païens – que ces mouvements introduisirent en Europe comme idéal, ainsi que la culture et la civilisation qui lui correspondent étaient déjà les précurseurs naturels de l’homme contemporain, avide, sensuel, laïc et pragmatique, ainsi que de la culture et de la civilisation matérialistes dans lesquelles nous nous enfonçons tous les jours davantage. Les efforts en faveur d’une renaissance chrétienne ne parvinrent pas à écraser dans l’œuf les facteurs dont résulta le lent triomphe du néo-paganisme.

Dans certaines parties de l’Europe, ce néo-paganisme ne conduisit pas à l’apostasie formelle. Il eut à lutter contre de puissantes résistances. Même lorsqu’il s’installait dans les âmes, il n’osait pas leur demander, au début tout au moins, une rupture formelle avec la foi.

Mais en d’autres pays, il s’attaqua ouvertement à l’Église. L’orgueil et la sensualité, dont la satisfaction fait le plaisir de la vie païenne, suscitèrent le protestantisme.

L’orgueil engendra l’esprit de doute, le libre examen, l’interprétation naturaliste de l’Écriture. Il provoqua l’insurrection contre l’autorité ecclésiastique, réalisée dans toutes les sectes par la négation du caractère monarchique de l’Église universelle, c’est-à-dire par la révolte contre la Papauté. Certaines d’entre elles, plus radicales, nièrent aussi ce que l’on pourrait appeler la haute aristocratie de l’Église : les évêques, ses princes. D’autres encore rejetèrent même le caractère hiérarchique du sacerdoce, le réduisant à une simple délégation du peuple, seul véritable détenteur du pouvoir sacerdotal.

Sur le plan moral, le triomphe de la sensualité dans le protestantisme s’affirma par la suppression du célibat ecclésiastique et par l’introduction du divorce. »

Extrait de : Révolution et Contre-Révolution, par M. Plinio Corrêa de Oliveira (Edition Française, 1997 – TFP).

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Par ailleurs, Travail, Famille Propriété (TFP France) vient de lancer un appel à la Résistance sur leur chaîne youtube. Le voici :

« Nous, Catholiques, avons-nous le droit de résistance, par exemple à la politique d’immigration du Pape François ? »

« Vous vous demandez ce que vous pouvez faire si nos bergers nous livrent aux loups, destructeurs de l’Occident et de la Civilisation chrétienne ? »

Alors, lisez l’Appel Urgent à résister à la trahison et à la ruine de l’Occident. Pour cela, cliquez sur le lien : https://tfp-france.org/appel-a-la-resistance/

Une version téléchargeable au format PDF pour impression et diffusion est disponible en cliquant sur ce lien : https://tfp-france.org/wp-content/uploads/2020/11/Lappel-TFP-France.pdf

DONNEZ LES MOYENS à Travail Famille Propriété de propager cet APPEL PRESSANT auprès de milliers de Français, cliquez ici : https://tfp-france.org/faire-un-don/

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Site de Travail Famille Propriété : https://tfp-france.org/
Facebook : https://www.facebook.com/tfp.france
Appel à la RÉSISTANCE : https://tfp-france.org/appel-a-la-res…
Faire un DON : https://tfp-france.org/faire-un-don/

Règne Social du Christ : Cité Païenne Contre Cité Chrétienne

Le Christianisme a rendu à l’homme, en tant qu’individu, sa valeur dans la Cité Chrétienne.

Lorsqu’on approfondit les constitutions anciennes, on observe que la liberté civile n’existait que fort incomplètement dans le pays qui chérissait le plus la liberté politique ; les mêmes citoyens qui se flattaient d’être très-libres, parce qu’ils participaient aux délibérations de la place publique, manquaient de cette liberté qui touche l’homme de plus près, de celle qu’on appelle liberté civile.

On peut se former une idée des pensées et des mœurs des anciens sur ce point, en lisant leurs plus célèbres écrivains politiques, Aristote et Platon. Leur système était de réserver à un nombre d’hommes fort restreint les honneurs et la considération ; les classes des citoyens qu’ils condamnaient à l’abaissement et à la nullité formaient le plus grand nombre, les laboureurs, les artisans et les marchands, sans parler des pauvres, des étrangers et des esclaves, dont nous dirons un mot tout à l’heure. En résumé, le paganisme anéantissait l’homme en tant que personnalité dans la cité et n’accordait des droits civils qu’à un nombre restreint de privilégiés.

Le Christianisme changea cet état de choses ; il releva la dignité humaine et donna à chaque individu sa valeur dans la cité Chrétienne. Lorsque Jésus-Christ affirma le prix d’une seule âme au-dessus de la possession du monde entier : Que sert-il de gagner l’univers et de perdre son âme ?

Il proclama l’indépendance et la dignité individuelle, par conséquent l’aptitude de chaque homme à la liberté politique et civile. C’est pourquoi le Christianisme, qui sauvegarde tous les droits, ceux de l’individu comme ceux de la société, attache l’homme à l’association par une chaîne souple et lui conserve toujours un grand respect et beaucoup d’égards.

Toute l’action de l’Église, son dévouement, son zèle, ses institutions de bienfaisance ne s’expliquent que par la valeur d’une seule âme aux yeux de Dieu. Aussi la vie d’un seul individu, fût-il le plus vil des hommes, est, dans la société Chrétienne, environnée des soins les plus empressés et placée sous l’égide des lois. Si l’homme, comme l’individu, n’était compté pour rien dans la cité païenne ; si la liberté politique, monopole d’un petit nombre, dominait la liberté civile, les hommes n’étaient liés entre eux par aucun lien ni de fraternité ni de solidarité. En dehors d’un fanatique dévouement pour la patrie, l’égoïsme et la dureté régnaient dans les individualités puissantes. On ne songeait pas même à la compassion qu’on doit avoir naturellement envers la faiblesse, l’infériorité et le malheur. »

Extrait de : Règne Social du Christ, par l’Abbé Charles Bénard, 1866.

Comment Sauver Des Âmes ? – Guide des Zélateurs et des Zélatrices du Sacré-Cœur (2)

Le Sacré-Cœur. Peinture par André Robert.

Le Sacré-Cœur. Peinture par André Robert. Mignard, Edit. à Paris

Premier moyen : La prédication, œuvre de l’Église.

C’est dans ce but que JÉSUS-CHRIST a fondé son Église et qu’il envoie ses apôtres jusqu’aux extrémités de la terre. « Allez, leur dit-il, enseignez toutes les nations, prêchez à toute créature ; celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. » (Marc, XVI, 15, 16).

La prédication évangélique, l’apostolat de la parole, tel est le premier moyen employé par Dieu pour ramener les âmes dans les voies du salut.

L’Église n’a pas failli à sa mission ; elle a de tout temps envoyé partout ses missionnaires, inculqué à tous ses ministres le grand devoir de l’apostolat ; elle n’a cessé de susciter les vocations apostoliques afin de préparer de nouveaux moissonneurs d’âmes et de gagner le monde entier à son divin Époux.

Mais ici encore le libre arbitre de l’homme est souvent venu frustrer les desseins miséricordieux de Dieu et de son Église. Les instruments choisis par Dieu pour conquérir les âmes n’ont pas toujours compris leur noble mission. Si l’Église a eu ses Paul, ses François Xavier et ses François de Sales, qui ont consacré leurs forces et leur vie entière à la conquête des âmes, elle a aussi eu la douleur de voir des Arius et des Luthers s’acharner à leur perte avec une rage infernale. Si un grand nombre de jeunes gens se sont rendus fidèlement à l’invitation du Maître qui les appelait au ministère apostolique, combien, hélas ! ont résisté à l’appel divin et n’ont pas voulu, au grand détriment des âmes, prendre la place qui leur était destinée parmi les ouvriers évangéliques !

Deuxième moyen : La Prière, Devoir de Tous.

Mais il y a plus. Dieu, dans l’économie de sa Providence, n’appelle pas seulement les prêtres à la conquête des âmes ; il y convie encore tous les chrétiens : « Dieu, dit le Sage, a confié à chaque homme le soin de son prochain » (Eccl., XVIII, 12). Si tous ne peuvent se livrer à l’apostolat de la parole, tous peuvent exercer l’apostolat de la prière, d’où la prédication apostolique tire son efficacité. Il ne suffit pas que la parole de l’apôtre frappe l’oreille du pécheur, il faut encore que la grâce de Dieu la fasse pénétrer jusqu’à son esprit et à son cœur. C’est la grâce seule qui convertit ; c’est elle qui terrassa Saul sur le chemin de Damas, qui fit rentrer l’enfant prodigue en lui-même et le ramena aux pieds et dans les bras de son père.

Voyez cet homme qui a négligé ses devoirs religieux pendant de longues années et s’est abandonné à tous les vices. Il ne va plus à l’église et n’entend plus de prédications. Soudain, pourtant, une lumière frappe son esprit, il est torturé par les remords de sa conscience ; la crainte des jugements de Dieu le remplit de terreur, le souvenir des joies et du bonheur de sa première communion l’attendrit ; une forte impulsion le pousse et, comme un autre prodigue, il va se jeter en sanglotant aux pieds du prêtre : il est converti. Qui l’a ainsi changé ? La grâce de Dieu que lui ont sans doute obtenue les prières de sa femme, de ses enfants et des saintes âmes à qui on l’avait recommandé. Que faut-il donc pour convertir le monde et forcer, pour ainsi dire, les volontés rebelles des pécheurs à revenir à Dieu ? Une plus grande effusion sur le monde des grâces efficaces de Dieu. Ces grâces Dieu les a promises à la prière et il les donnera, si nous les lui demandons avec instance.

C’est pour cela que le grand Apôtre invitait si instamment les premiers fidèles à prier pour le salut du monde. « Je vous conjure surtout, écrivait-il à Timothée, de faire adresser à Dieu des supplications, des prières, des demandes et des actions de grâces pour tous les hommes… Car c’est une chose bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés… JÉSUS-CHRIST, Dieu et homme, s’est livré lui-même pour le salut de tous… » (I Tim., II, 1-6).

Extrait de : Le Guide des Zélateurs et des Zélatrices du Sacré-Cœur. 1900. Québec.

Nos Prières s'élèvent vers le Sacré-Cœur.

« Que nos Prières, comme un encens embaumé,
s’élèvent vers le Divin Cœur. »

La Franc-maçonnerie, Religion Occulte de la République Racontée par Serge Abad Gallardo, Ex Franc-maçon Converti

L’entretien documentaire réalisé par Armel Joubert des Ouches et que reinformation.tv vous présente s’appuie sur le témoignage de l’intéressé mais aussi sur des documents de l’INA, l’Institut National des Archives. Vous y verrez notamment des extraits de rituels, une interview de Fred Zeller (séquence exceptionnelle à 14 min 35s), ancien Grand maitre, du Grand Orient de France.

De son expérience de plus de 20 ans, Serge Abad-Gallardo a écrit plusieurs ouvrages : J’ai frappé à la porte du temple, puis Je servais Lucifer sans le savoir, et enfin en 2018, Fin de vie, Les manœuvres maçonniques pour le « droit à mourir », tous trois aux Éditions Téqui.

Ce cheminement de Serge Abad-Gallardo, ces 24 années passées en franc-maçonnerie, ces réponses qu’il attendait et pour lesquelles il n’avait aucune réponse, ont fini par le convaincre que la maçonnerie n’était qu’un leurre. En 2014, touché par la grâce de Dieu, Serge s’est converti à la religion catholique.

Synopsis/Résumé de la vidéo :

« Nous venons de passer en voiture au pied d’un des anciens bâtiments qu’il a fréquentés il y a peu de temps. Nous sommes à la périphérie de Narbonne. Il s’agit d’un bâtiment des plus communs, au fond d’une zone artisanale. Un bloc de tôle, couleur grisâtre. Plusieurs fenêtres à l’étage, plusieurs portes d’entrées. Cet endroit, c’est une loge maçonnique. « Si vous voulez entrer, vous avez des codes et mot de passe à connaître. En l’espèce, c’est Tubalcain, Moabon » … Tubal-Caïn est un personnage de la Bible, mentionné dans la Genèse. Tubal-Caïn était un descendant de Caïn, l’assassin de son frère Abel.

« L’entrée en franc-maçonnerie ? Une procédure inquisitoriale ! »

Il a 62 ans. Il est architecte de formation, il possède un 3ème cycle de droit administratif, il est aussi ancien haut fonctionnaire. Il vit dans le Midi de la France. Serge Abad-Gallardo a été franc-maçon durant 24 ans. Elevé au 18è degré en tant que vénérable maitre d’une loge du droit humain, une émanation du Grand Orient. Comment est-il arrivé en franc-maçonnerie ? Le hasard d’une rencontre mais surtout un état de fait : Serge est né dans une famille d’origine espagnole. Une famille de tradition « catholique » mais qui, comme la majorité d’entre-elles, ne pratique pas. Peu à peu, Serge s’est éloigné de l’Église. « La famille se rendait très peu à la messe le dimanche. Dans la famille, la messe était quelque chose de festif uniquement lié à des événements familiaux ». Ce « vide » spirituel, il va rapidement chercher à le combler. Une approche, une rencontre, Serge arrive en franc-maçonnerie.

Serge Abad Gallardo : « La Franc-maçonnerie est luciférienne »

A une époque où il est presque de bon ton d’annoncer son appartenance à la FM (dans le gouvernement de François Hollande, presque tous les ministres en faisaient partis), Serge Abad Gallardo a décidé au contraire d’annoncer son horreur d’avoir été l’un de ses membres. Après 24 ans passés en son sein, il affirme : « La Franc-maçonnerie est luciférienne. Tous les satanistes sont franc-maçons. Aleister Crowley, était sataniste et franc-maçon. Albert Pike l’était également. Pour lui, « la religion maçonnique est la religion luciférienne par excellence… ».

L’influence de la franc-maçonnerie dans la politique

Que la franc-maçonnerie possède une influence dans la vie politique française ne fait aucun doute. « Pierre Simon, ancien Grand maitre de la Grande loge de France est à l’origine de la loi sur l’avortement. Il explique que toutes les lois sur ce sujet sont travaillées et muries en loges. J’ai personnellement la preuve qu’il y a eu une tentative de modification de la loi Leonetti dans laquelle on retrouve des termes identiques dans l’actuel code de la santé publique et dans les planches maçonniques… »