On Guillotine Le Culte Catholique – Abbé Denis PUGA

Magnifique sermon de l’Abbé Puga (FSSPX), mis en ligne par la chaîne youtube de l’Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Perles de la Dévotion au Cœur de Jésus : Grâce de la Protection

Bénédictions du Cœur de Jésus : Grâces temporelles.

« Merveilleuse protection du Sacré-Cœur »

Sacratissimum Cor Jesu Cœur Sacré de Jésus

Sacratissimum Cor Jesu – Cœur Sacré de Jésus

Le 6 septembre 1889, une cartoucherie fit explosion en Belgique et causa la mort instantanée d’un grand nombre d’ouvriers. Parmi les hommes occupés à cette cartoucherie se trouvait un catholique allemand très dévot aux divins Cœurs de Jésus et de Marie. Ce jour-là, vers les deux heures du soir, il était occupé en plein air à compter les barils vides, quand tout à coup retentit une immense détonation accompagnée de flots de vapeur et de torrents de flammes. Notre ouvrier fut projeté en terre et voici le drame qui se passa. Nous en extrayons le tableau d’une lettre écrite d’Anvers par l’ouvrier lui-même, à un Père de la Compagnie de Jésus.

« La terre, raconte l’ouvrier, tremblait terriblement : je tombai à la renverse avec tant de violence que je me démis le bras gauche. Quand l’incendie atteignit les cartouches, dont le nombre est évalué à quarante-cinq millions, ce fut un vacarme, un fracas impossible à décrire, et je fus persuadé que ma dernière heure était venue. Je voulais me relever et voir si je pouvais encore me sauver, quand j’entendis une voix, et cela clairement et distinctement, me dire par deux fois : « Reste couché ! »  Si je m’étais relevé, j’aurais été mis en pièces par les cartouches, car elles passaient au-dessus de moi. Je ne pensais plus qu’à me préparer à la mort qui me semblait inévitable. Alors pour la seconde fois, une voix me dit avec une douceur infinie : « Ne sais-tu donc pas que ceux qui honorent le Sacré Cœur, gagnent, à l’heure de la mort une indulgence plénière, s’ils invoquent le Nom de Jésus ? »

J’obéis et criai sept ou huit fois : « Jésus ! Mon Jésus ! » Et plus j’invoquai ce saint Nom, plus ma confiance augmentait. Je m’abandonnai à la très sainte volonté de Dieu ; et, bien que tout fit rage autour de moi, comme si l’enfer eût été déchaîné, bien que j’entendisse un nombre incalculable de cartouches passer près de mes oreilles, je demeurai tranquille et couché ; je n’avais pas en effet à redouter la mort, et rien de mal ne pouvait m’arriver.

Lorsque, enfin, le calme se fit, je me relevai ; mais quel spectacle s’offrit à moi ! Tout était détruit, brûlé, je n’apercevais que ruines et débris, et moi j’étais sauvé ! Je vis clairement dans cette catastrophe une punition de Dieu ; car ceux qui en ont été victimes avaient une très mauvaise réputation. Quant à moi, combien je me sentis poussé à la reconnaissance envers le Sacré Cœur qui m’avait si magnifiquement montré sa bonté infinie ! Je ne puis jamais l’oublier, et je ne l’oublierai jamais ; autrement je serai l’homme le plus ingrat du monde.

Cependant, je me mis à rechercher nos gens ; je voulais leur venir en aide. Mais je vis bientôt que je pouvais pas porter secours, car mon bras était démis, le sang coulait de plusieurs blessures que j’avais reçues à la tête, mes genoux commençaient à trembler et les forces m’abandonnaient ; je résolus donc de rentrer chez moi. Je pris un habit, un chapeau, une paire de sabots que je trouvais là, parce que mes habits calcinés tombaient de dessus mon corps et je revins au logis. Vous pouvez imaginer la joie de ma femme en me revoyant ; car avant mon retour à la maison on portait déjà à l’hôpital des morts et des blessés ; ma femme les voyant passer se figurait que j’étais du nombre des morts ou des mourants. Le Sacré Cœur de Jésus m’avait sauvé.

Avant de finir permettez-moi de vous dire une chose qui peut servir à mieux faire comprendre ce qui précède. J’appris du R. P. Lambertz à honorer le Sacré Cœur, en l’honneur duquel j’ai toujours fait depuis sept ans, la sainte Communion le premier vendredi du mois. Je n’y ai manqué, durant ce temps, qu’une seule fois ; c’était un vendredi-saint, jour où on ne donne pas la sainte Communion.

Le jour de l’explosion était le premier vendredi de septembre 1889. En ce jour le Seigneur m’a magnifiquement récompensé du peu que j’avais fait pour honorer son divin Cœur. Puisse le bon Dieu m’accorder encore la grâce de la persévérance finale !

Je termine par un trait où l’on voit le terrible châtiment de ceux qui insultent Dieu. Peu de temps avant la catastrophe deux de nos ouvriers parlaient de l’enfer. L’un d’eux qui mangeait toujours la viande le vendredi et particulièrement le vendredi-saint, tandis que les autres jours il se contentait de pain et de beurre, se mit à dire : «Si tout ce que les prêtres veulent faire croire aux imbéciles est vrai, qu’on est damné pour l’ivresse, le jurement et autres bêtises semblables, l’enfer est beaucoup trop petit et doit être agrandi.» L’autre riait de cette plaisanterie et abondait dans le même sens. Lorsque après l’explosion, je cherchai nos hommes, je trouvai ce dernier étendu mort dans le réservoir. L’expression du ricanement était encore sur ses traits ; la mort a donc dû être instantanée. Je voulus le retirer et le saisir par la tête, mais mes mains s’enfoncèrent dans sa cervelle ; le crâne avait été entièrement brisé. Quant à celui qui avait fait l’affreuse plaisanterie, nous le trouvâmes quelques jours après absolument réduit en cendres, nous le reconnûmes au fermoir de son porte-monnaie ; il a dû avoir une mort terrible et être brûlé vif.

Je serais très heureux que ces lignes puissent vous servir à favoriser le culte en l’honneur du Sacré Cœur qui est, à mon avis, la plus belle de toutes les dévotions. Ayez la bonté de faire connaître ces faits non à cause de moi, mais à l’honneur du Sacré Cœur, qui n’abandonne certainement jamais ceux qui l’honorent.

Extrait de : Perles de la Dévotion au Cœur de Jésus, 1902.

L’impiété, Source De Tous Nos Maux

« Je n’en ai pas encore nommé la grande cause ; je n’ai pas dit encore : nos pères avaient aussi leurs vices ; ils avaient leurs erreurs, mais ils avaient un Dieu, et ce Dieu était saint ; c’était le Dieu de l’Évangile ; ils aimaient Ses autels, ils respectaient Ses lois, ils protégeaient Son culte ; la gloire de Son Nom leur était chère à tous ; ils s’estimaient heureux d’être chrétiens, et les plus grands des crimes, à leurs yeux, étaient les crimes contre le christianisme. Que la génération présente se confonde à ces mots. Nous avons hérité du Dieu de nos ancêtres, mais c’est pour le combattre, pour mépriser Ses lois, délaisser Ses autels, attaquer tous Ses dogmes, affliger Son Église.

Depuis un demi-siècle, une légion d’impies s’est élevée ; nous avons accueilli les adeptes et couronné les maîtres ; nous avons dévoré leurs productions, souri à leurs blasphèmes, adopté leurs principes ; et leur école est devenue pour nous celle de la sagesse. Elle était cependant celle de tous les vices, de toutes les passions, celle de la licence et de la volupté, celle de l’égoïsme, du sordide intérêt, de la fausse amitié et de la perfidie, du mensonge et du parjure, de l’orgueil et de la bassesse, de l’ignorance et du sophisme. Cependant, leurs leçons rompaient tous les liens des pères, des enfants, des époux, des sujets. Pour nous rendre vicieux, ils nous rendaient impies, ils soulevaient nos cœurs contre les cieux ; et pour nous rendre heureux, ils nous abrutissaient, ils nous faisaient ramper à côté de l’insecte, nous donnaient sa nature, ses plaisirs et sa mort. Cependant, le vice et la vertu, à leur école, n’étaient que préjugés ; la Divinité même n’était qu’un vain fantôme. Cependant, le remord était illusion ; tout mystère une erreur ; toute religion un culte fanatique et superstitieux.

Cette école d’abord rampa dans les ténèbres, mais nos cœurs l’appelaient au grand jour. Nos tribunaux la flétrissaient, mais la loi mollissait ; mais le magistrat même oubliait ses arrêts : aujourd’hui, la défense enorgueillit l’auteur impie, renchérit le commerce de ses productions ; mais elles sont partout dès qu’elles sont impies ; elles sont recherchées par cela seul qu’elles sont contre Dieu.

Le zèle de nos pères a pu être de sang, ils péchaient par excès ; mais le nôtre est de glace ; et, s’il fallait encore courir aux armes, nous les prendrions plutôt contre le Ciel qu’en sa faveur. Nous voulons qu’on tolère ; mais cette tolérance que nous sollicitons, est celle qui rugit à l’aspect de l’autel. Notre crime est celui de la haine, ou plutôt, aujourd’hui, nous commençons à voir le philosophe même avec mépris ; l’excès de ses erreurs l’a humilié aux yeux de ses adeptes mêmes ; nous ne déclarons plus la guerre aux cieux ; rassasiés de blasphèmes, nous regardons le Dieu de nos ancêtres comme nous regardons un ennemi vaincu, et nous dédaignons même de nous entretenir de sa défaite : l’apathie, l’oubli et cette indifférence plus outrageante encore que la haine, succèdent aux combats répétés des Voltaire et des Rousseau, des Diderot et des Lucrèce. Il n’est plus qu’une secte, c’est celle qui méprise la religion du Christ. On a cessé de croire à la philosophie, mais on ne revient pas à l’antique symbole. Il en coûtait à la raison de soutenir ces guerres contre la vérité et l’évidence de la révélation ; les passions se trouvent mieux d’un sommeil léthargique ; toute notre sagesse est dans l’insouciance. Nous ne disputons plus contre les dogmes et contre les préceptes ; nous nous étourdissons pour ne plus y penser.

Et nous serons surpris que ce Dieu, si longtemps combattu dans nos cercles, dans nos productions, aujourd’hui oublié, dédaigné, rejeté de nos pensées mêmes, appelle ses fléaux ! Qu’il ordonne à sa foudre de gronder sur nos têtes, pour nous apprendre au moins que nos mépris ne l’ont pas arrachée à son empire ! Qu’il ordonne à l’orage d’anéantir l’espoir du moissonneur ; qu’il pousse des campagnes dans nos villes, cette foule indigente, qui vient solliciter des secours que ses bras fournissaient ; qu’il suspende le cours de nos rivières, ou qu’il défende aux vents de broyer notre pain ! Qu’aux rigueurs des frimas, il ajoute l’horreur de la détresse ; que des années d’impiété soient des années de désastres ! Dans ces calamités publiques, nous allons nous en prendre aux éléments ; mais ces éléments mêmes ne rappellent-ils pas le Dieu qui les maîtrise ? Mais tous ces autres maux qu’Il verse sur l’empire, sont-ils encore l’effet des éléments ou de l’impiété, des leçons et des dogmes d’une fausse sagesse ? »

Extrait de : Le Patriote Véridique Ou Discours Sur Les Vraies Causes De La révolution Actuelle (1789), Premier Discours, par l’Abbé Augustin Barruel.

L’ouvrage dont est tiré ce passage peut être téléchargé chez Les Amis du Christ Roi de France (A.C.R.F.). Vous trouverez également sur ce site beaucoup d’autres documents d’un très grand intérêt.

Sainte Croix de Jésus proscrite par l'impiété

Sainte Croix…

« Proscrite par l’impiété et de partout éliminée,
je viens te demander un Abri.
Sois la bienvenue, tu m’apportes Les Bénédictions du Ciel. »